Nous venons de l’apprendre à travers la victime elle-même. Des bandits armés ont attaqué un conducteur de moto taxi dans le quartier Thiewgol, en plein cœur de la commune urbaine de Mamou dans la soirée de ce mardi à mercredi.
Selon la victime, deux jeunes l’on déplacé en ville aux environs de 0 heures pour Thiewgol. Arrivé à destination, les deux bandits lui ont demandé de choisir entre sa vie et la moto. Refusant d’obtempérer, ils (bandits) ont tiré de balles à l’air afin de lui faire peur. Mais les malfrats n’ont pas pu envoyer la moto.
Le jeune Djouldé Sow, entorsé suite aux coups qu’il a reçu, a résumé sa mésaventure en ces termes.
《 Hier je suis venu jusqu’au niveau du zenith, j’ai trouvé deux jeunes arrêtés ils m’ont dit de les envoyer à Thiewgol notamment au cinéma Sakola. Après avoir discuté et tomber d’accord sur le prix à 20.000fg, arrivé ils m’ont plaidé à 15.000fg. Je suis descendu pour les remettre la monnaie entre temps, un a pris la clé de ma moto. Ils m’ont demandé entre la moto et ma vie qu’est-ce que je préfère ? J’ai répondu les deux. Après un autre groupe est venu dont je ne retiens pas le nombre et deux autres aussi sont arrivés sur la moto.
Quand ceux-ci sont venus ils m’ont dit de descendre sur la moto j’ai refusé. Ils ont tiré deux balles. Après avoir tiré, ils pensaient que j’allais avoir peur. D’autres parmi eux ont fui. Moi aussi j’ai mis mes mains dans mes poches en leur disant je suis aussi armé. Comme j’ai mis les mains dans ma poche ils pensaient que je suis armé, ils se sont écartés. Après j’ai pris deux cailloux pour jeter sur eux. Comme ils ont fui, j’ai poussé ma moto pour fuir.
Je suis venu sur la grande route j’ai trouvé une femme qui m’a aidé. Je suis ensuite allé à la rencontre de l’escadron mobile N°12 à Mamou je les ai expliqués. Ils m’ont dit qu’ils verront. Explique la victime Djouldé Sow avant de continuer en déplorant le comportement des agents de l’escadron mobile N°12 à son égard pendant cette soirée.
« Leur fonction aujourd’hui c’est de sécuriser la population. Mais si eux qui doivent nous protéger ils ne font rien. Parce qu’on ne vend pas les armes sur le marché. Et si nous les civils, les bandits qui nous attaquent ont des armes, qu’est-ce qu’on va faire ? Si tu les explique , ils ne font ni attention, ni rien.>>, dénonce-t-il
Rappelons que pendant cette fin d’année, les bandits circulent en maitre absolue dans la région de Mamou. Les cas d’attaques parfois mortelles en font fois.
Jacques kamano