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Wednesday 18 September 2024

Malnutrition en Guinée: les statistiques publiées par le MSHP

La malnutrition est une grande menace pour la santé dans le monde. L’Afrique est la plus touchée par cette réalité avec ses conséquences de maladies. En Guinée par exemple, selon les dernières informations obtenues sur la base des documents du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, les différents indicateurs de la malnutrition montrent des pourcentages élevés.

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En Guinée, dans un rapport en date du juillet 2024, le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique a élaboré les données actuelles sur la situation nutritionnelle du pays. Les études ont porté sur les enfants de moins de 5 ans et la gente féminine de 15 à 49 ans. Les conclusions de ces études réalisées par la Direction Nationale de la Santé Familiale, présentent les prévalences nationales élevées des indicateurs de la malnutrition à savoir :

– Malnutrition aigüe globale : 6,7 %

– Malnutrition chronique : 25,5%

-’Anémie : 75% chez les moins de 5 ans et 46% chez les femmes de 15-49 ans

– Prédominance du surpoids chez les adolescentes et les femmes de 20-49 ans

-Moins de 5% des enfants de moins de 2 ans bénéficient d’un minimum d’alimentation acceptable.

Avec ces chiffres, les Spécialistes de la Nutrition en Guinée indiquent que la situation nutritionnelle globale du pays est jugée précaire.

Bien que la nutrition fasse partie des priorités du Gouvernement Guinéen qui peut se justifier par les derniers investissements de 2022 au premier semestre de 2024, avec 514 agents de santé formés en renforcement de capacité ; plus de 100 .000 enfants malnutris pris en charge ; 5 campagnes de supplémentations en Vitamine A des enfants de 6 à 59 mois, entre autres.

Mais il faut souligner que de nombreux défis restent à relever dans la lutte contre la malnutrition dans le pays. La faible disponibilité de ressources humaines qualifiées en nutrition, le faible financement des interventions de nutrition, la faible disponibilité des intrants nutritionnels, le manque d’équipements anthropométriques dans certaines structures sanitaires sont parmi les insuffisances à corriger.

Ousmane D Yansané

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