Les premières assises panafricaines sur les violences faites aux filles et aux femmes ont démarré ce vendredi 24 novembre à Conakry. Les dites assises s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes, organisées par la fondation Solidarité féminine.
Cette rencontre a regroupé plusieurs pays notamment le Sénégal, le Mali, la cote d’ivoire, le Togo, le Burkina Faso, le Royaume du Maroc le Cameroun(….) pour partager leurs expériences dans cette lutte commune.
C’est le président du CNT, Dr Dansa Kourouma qui a présidé cette cérémonie en compagnie de la ministre de la promotion féminine de l’enfance et des personnes vulnérables Aïcha Nanette Conté.
Dans son discours, la présidente de la fondation Solidarité Féminine, Kadiza Dieng Kaba a expliqué le motif de ces 16 jours d’activités :
« Ces assises, premières du genre en Guinée, sont une initiative de la Fondation Solidarité Féminine. Cela, pour briser les tabous qui entourent les filles et les femmes de notre pays. Car, l’heure n’est plus à la dénonciation, mais plutôt de passer à l’acte pour mettre fin à ces mauvaises attitudes contre la junte féminine. Ces deux journées, les 24 et 25 novembre 2023 seront marquées par l’organisation des panels,des débats et des recommandations. Dans cette même perspective, toujours sur l’initiative de la fondation il sera organisé une table ronde pour la création d’un fond d’appui aux femmes et filles victimes violences », a fait savoir Kadiza Dieng Kaba
En présidant cette cérémonie d’ouverture sur la lutte contre les VBG, le président du CNT Dr Dansa Kourouma, n’a pas caché d’exprimer son soutien aux femmes :
« En tant que père de famille, père de quatre (4) petites filles, je n’admettait pas que mes filles soient excisées, je n’admettait pas que mes filles soient violentées. C’est pour vous dire qu’en tant que père de famille, je veux que ma jeune fille soit mise dans la même condition que tous les garçons », a-t-il déclaré devant une forte mobilisation
A.M CAMARA