Le gouvernement de la transition à travers le service Anti-drogue, poursuit son rapprochement avec la population à la base.
La consommation de la drogue est devenue une situation préoccupante, pour les autorités Guinéennes. Mais aussi par les organisations de la société civile. C’est dans ce cadre que, le secrétaire général de la présidence, chargé des services spéciaux, de lutte contre la drogue et le crime organisé, a reçu les membres du service d’aide aux jeunes en situation difficile par la drogue en Guinée (SAJED-G). Cette rencontre était accentuée sur une franche collaboration avec cette organisation ce mercredi, 19 octobre 2022
Le coordinateur du SAJED-G souligne que la mission de cette structure, est d’œuvrer dans la prévention, le traitement, la sensibilisation et l’insertion socioprofessionnelle des jeunes en situation difficile par la drogue.
<<C’est une structure qui évolue dans la prévention, le traitement et les activités de sensibilisation aux personnes consommateurs de la drogue. Après le traitement, nous passons aussi à l’insertion socioprofessionnelle, c’est à dire leurs proposer les activités génératrices de revenus pour leur permettre d’être utile dans la société.
Aujourd’hui nous avons les nouvelles drogues qui sont méconnues par la société. Cette coopération va donner des fruits avantageux pour la Guinée. Parce que, eux ‘’les agents anti-drogue’’ font la répression, et nous nous faisons la prévention. Nous allons sensibiliser les consommateurs pour leur faire comprendre, les conséquences de la drogue>> a clarifié Yamoussa Bangoura
S’agissant des vraies causes de la consommation abusive et incontrôlée par les jeunes, le coordinateur estime que ce sont : << Le stress, le chômage et le non-respect de la loi de répression, qui sont les réelles causes qui poussent les jeunes à la consommation de la drogue>> a-t-il souligné
Après avoir exprimé sa satisfaction, le patron des services spéciaux et de lutte contre le crime organisé, a profité pour lancer une invite aux populations d’emboiter le pas de cette ONG.
<< On se réjouit, dans la mesure où on parle de traitement, de sensibilisation et de réinsertion sociale. Et nous du côté répressif, la chaîne de lutte contre la drogue est en marche. Le fil rouge de métier est la lutte contre la drogue. Donc nous sommes obligés de collaborer avec eux. J’invite la population à collaborer avec nos services pour nous fournir les bonnes informations et de s’éloigner surtout de la nouvelle drogue qui vient de sortir>> a invité Malick Koné
François Lelano