La direction préfectorale de la santé et ses partenaires, notamment l’UNICEF, organisent une conférence débat sur la maladie a virus Ebola dans les institutions d’enseignement.
L’université pour le développement communautaire (UDECOM) a constitué ce vendredi, 19 mars 2021, une nouvelle étape de cette campagne d’information. Elle vise à réduire la réticence au sein des communautés et amener la population à croire à l’existence de la maladie.
Au sortir de cette conférence débat, Docteur Mamè Sény Loua est revenu sur l’objectif de ladite conférence.
« Il s’agit d’une mission de travail pour vraiment impliquer les étudiant dans la riposte contre la maladie Ebola qui consiste à apporter un changement de comportement dans les établissements et ses étudiants pourront ensuite aller faire des sensibilisations dans leur famille respective. Nous avons donc vraiment obtenu leur engagement par rapport à cette riposte contre l’épidémie. Et ils sont surtout engagés dans la lutte par rapport au respect des mesures d’état d’urgence et au respect des gestes barrières. Nous sommes donc fières de ce qu’on a vu dans cet établissement. C’est pareil à l’ENI tout comme au CFP. Nous avons aussi travaillé avec les leaders communautaires, religieux et même les tradipraticiens. Nous les en remercions », a-t-elle déclaré avant d’inviter la population à croire en l’existence de la maladie dans les zones identifiées comme étant des zones à risque.
« J’invite la population à croire en l’existence de cette maladie au niveau de la communauté. N’eut été la vaccination, on ne serait pas là. Parce qu’il y a certaines personnes qui ne croient encore pas en l’existence de cette maladie qui a déjà fait des victimes bien qu’elle soit aujourd’hui circonscrite. Il faut que les gens comprennent qu’il est mieux de prévenir la maladie que de la guérir. Les familles qui sont aussi réticentes doivent nous aider à lever ces réticences et nous montrer surtout des contacts perdus afin de les suivre pour ne pas qu’ils développent les signes de la maladie en cachette et contaminer ainsi les autres. Nous voulons vraiment mettre terme à la propagation de cette maladie comme nous l’a confié le Dr Sakoba Kéita », a ajouté le point focal de la communication à la DPS et présidente de la sous-commission à la coordination de la riposte.
Les participants à cette conférence débat ont signifié leur engagement à lutter contre la maladie après avoir reçu une large information sur la maladie, les modes de transmission et de prévention.
« Même moi je n’y croyais pas. Mais avec les explications et la description de la boite à image sur la manifestation de la maladie et le traitement des malades, leur prise en charge dans les centres de traitement, j’ai vu qu’il y a une différence entre les rumeurs et ce que les spécialistes nous ont expliqué. Je vais aussi sensibiliser mes proches en leur disant de croire à la maladie et respecter les mesures préventives »,a dit Cé Lougassa Maomy, étudiant à l’université pour le développement communautaire.
Moussa Moise Camara
