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Friday 25 October 2024

L’ONG CIPAD-International poursuit son combat de reboisement sur les plages 

L’ONG CIPAD international Guinée a clôturé ce samedi, 10 septembre 2022, la 3ème édition du reboisement en République de Guinée, sur le site de la plage Rogbanè dans la commune de Ratoma après avoir mis en terre des milliers de plantes à Boffa, à Kakimbo et sur la plage de Benarège. 

Cette année, c’est la ministre de l’Environnement et du développement durable Louopou Lama accompagnée de la ministre de la Promotion féminine de l’enfance et des personnes vulnérables Aïcha Nanette Conté, qui a présidé la clôture du reboisement. 

Dans son intervention, Aicha Nanette Conté a indiqué que nul n’est à l’abri avec le réchauffement climatique.

<<Je suis très heureuse aujourd’hui, de me retrouver aux côtés de ma collègue, madame Louopou, pour donner le ton au niveau de cette plage ; le ton pour planter un arbre. Aujourd’hui c’est des cocotiers que nous avons trouvé à mettre en terre. Mais, n’importe quel arbre fruitier, qu’il soit juste un arbre qui pourra donner de l’ombre aux guinéens qui voudront venir ici, pour prendre de l’air. C’est important que chacun puisse trouver un arbre et venir planter ici, où même dans sa cour. Parce qu’avec ce réchauffement climatique, nul ne sera à l’abri. Et aujourd’hui on parle de personnes vulnérables, moi, en ma qualité de ministre de ce secteur, je voudrais vraiment demander pour pouvoir réduire un tant soit peu cette vulnérabilité, nous avons besoin de verdure, nous avons besoin d’arbres, (fruitiers). Donc je voudrais humblement demander à chacun de pouvoir s’y mettre. Parce qu’aujourd’hui, nous guinéens nous avons la chance d’avoir un président de la transition qui nous instruit en la matière ; mais également nous guinéens nous avons la chance d’avoir la mer, ce n’est pas tous les peuples qui ont cette chance. Alors je voudrais, demander à mes (frères, sœurs, papas, mamans…) de prendre soi, de nos plages, mais également de notre côtières. Parce que franchement, il n’y a rien de plus beau que d’avoir la mer portée de vue. Nous sommes là, nous regardons la mer ! Nous l’avons, c’est pour nous ! C’est pour tout le monde. Des gens créent des lacs artificiels pour voir l’eau couler, voir même en rajouter du sel, pour pouvoir sentir la mer à côté de chez eux. Nous, Dieu nous a donné, prenons-en soin. Franchement, je ne ménagerais aucun effort pour accompagner à tout moment ma collègue de l’environnement pour la sensibilisation, pour les nettoyages, pour planter des arbres afin que cet environnement-là, soit sein pour les populations de la République de Guinée. Parce que pour qu’on évite d’avoir plus de vulnérables, il faut qu’on nettoie, il faut qu’on puisse planter des arbres >> a-t-t-elle martelé 

Pour sa part, la ministre Louopou Lamah, a profité de l’occasion pour saluer l’engagement de cette structure dans son combat de reboisement. 

<< L’action qui se déroule maintenant là s’inscrit dans la vision de son excellence monsieur le président de la transition, chef de l’Etat, le Colonel Mamady Doumbouya qui, dès le mois de juin a instruit à tous les Guinéens à planter au moins un arbre et à le protéger. Donc aujourd’hui, comme je le disais, CIPAD- international Guinée est un partenaire de longue date du ministère de l’environnement, et cette ONG non seulement, mène des activités au niveau national, mais elle nous accompagne jusqu’au niveau international, au niveau des différents clubs… alors,  c’est une fierté pour nous ce matin, madame la ministre de la Promotion Féminine de l’Enfance et des Personnes Vulnérables et moi-même d’être là,  à la plage de rogbanet pour mettre en terre des plantes de cocotier. C’est vrai que l’insalubrité est vraiment à vue d’œil ne se reste qu’à la rentrée de la plage, le constat n’est pas relisant. Tandis qu’il y a de cela maintenant deux mois, on déroule la journée de mobilisation citoyenne pour l’assainissement, et là, je vais inviter tout ce qui habite la plage, la rentrée des écoles, les hôtels et autres, de faire de ces journées aussi la salubrité de la plage. Quand nous prenons la Guinée, nous avons plus de trente-six mille, neuf cents kilomètres carrés d’herbes protéger qui sont construit d’écosystème forestier, maritime, les mangroves et les plages. Donc c’est vraiment un grand atout pour notre pays. Nous devons préserver cette biodiversité et ces écosystèmes, par l’assainissement, pour la mise en terre des plantes et leurs protections >> ajoute-t-elle

Nsira Sylla 

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