A Lola, les chantiers ouverts sur le plan routier par les décideurs du pays n’ont jamais connu une finition normale. A cause peut être du manque de suivi et de contrôle, l’achèvement des travaux va difficilement à terme.
Plusieurs exemples en font foi : la route internationale Lola nzoo gouela longue d’une quarantaine de kilomètres, Lola gama berema frontière pine une trentaine, Lola gueasso avec frontière samoukadou worono. Pire, pour le centre urbain où 12 kilomètres de bitumage sont prévus, les travaux se font comme si c’était un jeu d’enfant. Et ceci au vu et au su des responsables.
Sur la route Lola nzoo gouela, selon des sources sur le terrain, le fond prévu aux riverains pour dédommagement, aurait été détourné par X. C’est donc la raison qui empêcherait la société henachine de faire le reste des travaux. Pour l’heure le travail se fait à la coupé décalé.
Par contre de l’autre côté de la frontière, côté ivoirien, les travaux des 46 kilomètres sont fini. Deux grands ponts y ont été construits. Celui de ouela à la frontière et la rivière ban du côté de danane en Côte d’Ivoire.
A Gama berema le matériel lourd du génie militaire qui était sur place depuis plus de trois ans a rebroussé chemin. La raison évoquée est que l’entreprise heapo construction n’a pas respecté ses engagements. Ainsi cette partie sera coupée du centre de la préfecture de Lola. Pour le cas de gueasso, l’entreprise venu de N’zérékoré, a fait les mêmes choses.
Aujourd’hui les actions de développement de cette belle préfecture restent sans aucun suivi. Il faut donc que le Ministère des travaux publics ouvre grandement les yeux sur les actions de développement engagées sur le terrain à Lola.
Lola, Philippe Douala pour Lolaplus