Après le marquage des boutiques, maisons, bars et kiosques l’heure est au ramassage des marchandises, et à la démolition des toitures des bâtiments par les propriétaires afin d’éviter la perte des matériels.
Nombreux sont les magasins, boutiques, maisons et kiosques qui sont concernés par ce déguerpissement. C’est du quartier Thieta à la rentrée jusqu’à la sortie de la ville de Lola sur la route nationale lola N’zoogouela.
Marie Gbehara affirme que《 ce déguerpissement est venu pendant que l’on préparait la fête. Cela va nous causer d’énormes pertes. Mais depuis le marquage de nos bâtiments c’est la débandade et la course contre la montre afin d’éviter que le mercredi trouve nos bagages dans les magasins. Il n’y a pas eu un temps d’avertissement. Je suis obligé de prendre mes bagages pour emmener à la maison avant le mercredi》 dira-t-elle.
Pour Zoumana Cissé, tailleur de son état《mon atelier a été marqué par les gens de la route alors que j’avais plusieurs habits de fête que je ne pouvais pas coudre à cause de ce déguerpissement. À l’approche de la fête vraiment ce n’est pas facile on avait pris de l’argent avec certains clients mais nous sommes tous mélangés clients et nous. Mais ils avaient promis un dédommagement des riverains de la route lola-Nzoogouela. Parce que cette route commence au centre-ville de Lola jusqu’à la frontière. Nous sommes inquiets comment préparer la fête et comment prendre nos bagages. C’est l’ensemble des commerces qui est touché par ce déguerpissement des riverains de la route. Vraiment, nous demandons au gouvernement guinéen de revoir le cas de Lola. Cette route était sur le financement de la BAD déjà les propriétaires des plantations ont reçu leurs indemnisations, mais ce sont les propriétaires des bâtiments, boutiques et kiosques qui sont restés sans être indemnisés. 》 a-t-il conclu.
Lancine Condé pour lolaplus
