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Saturday 23 November 2024

Lola/N’zoo : des habitants haussent le ton contre le gouvernement Guinéen

Situé à moins de 200 mètres de la commune rurale de Nzoo et à moins de 500 mètres de la réserve des biosphères des monts nimba, les habitants de Gbié tirent le diable par la queue, ils sont confrontés à d’énormes difficultés.


 Pas de terre agricole, ces habitants de ce village font face également au manque criard  d’eau  potable  en toute  saison.   Les deux forages du village sont en pannes depuis des années, pourtant plusieurs promesses ont  été tenues par le gouvernement de creuser  un puit après la cotisation de 600 milles francs Guinéens par les villageois. 


Pour nous parler de cette situation précaire, Lah Georges Zogbèlèmou  secrétaire du bureau du secteur de Gbié relate leurs calvaires 《 Nous sommes dans un village situé auprès des monts Nimba et à moins de 500 mètres de la réserve des biosphères des monts nimba. Ici, on n’a pas où travailler, où cultiver parce qu’on a été déguerpi depuis des années sans être accompagné.


Je ne sais pas   l’importance d’être installé au village. L’importance d’être au village, c’est de cultiver, mais s’il n’y a pas de terre comment tu vas vivre. Ce problème de forêt nous cause d’énormes difficultés de nourriture. Comment nous allons nourrir nos familles ? Je vous rappelle que le problème de riz est difficile à N’zoo par rapport aux autres sous-préfectures de Lola.


Aujourd’hui, la plupart des gens achètent le riz au marché comme ceux de la ville. En plus de ce problème il y a le manque criard  d’eau à  Gbié  situé à  une centaine mètre de N’zoo. Le marigot qui est près du village est pollué par les activités des hommes, s’il pleut seulement, la couleur change. On n’a pas de l’eau potable au village même si vous avez certains étrangers vous avez honte de lui dire, il faut boire.
Les forages qu’ils sont faits tout est en panne. Le gouvernement avait dit qu’il va faire des forages dans les villages. Ils ont demandé de faire une contribution de 600 milles francs Guinéens par village. On a fait la contribution de cet argent et déposé au crédit rural. 


Ils ont choisi le lieu où ils devraient creuser le forage, mais jusqu’à présent, on n’a rien vu. Ils avaient dit une partie serait leur soutien s’ils venaient pour creuser et le reste 300 milles francs Guinéens c’est pour le village. Ils ont installé un comité de gestion et ce comité a déposé l’argent à la caisse de crédit rural. Mais jusqu’à présent nous n’avons pas de nouvelles de cet argent. Déplore-t-il. Ce n’est pas tout, ces villageois sont confrontés aussi à un problème de santé publique explique Siba Saoromou Reco de Gbié 《 Aujourd’hui nous sommes confrontés au problème de santé. Surtout au niveau des enfants, mais on n’a pas les moyens pour aller acheter l’eau en sachet ou bidon. L’eau des rivières, aujourd’hui, ne sont pas buvable à cause des pratiques. Avec ça, le village continu de boire l’eau non-potable avec ses conséquences incalculables. Nous demandons au président colonel Mamadi Doumbouya de voir notre cas. Nous participons à la protection des  monts  Nimba, mais on n’a pas où  cultiver  ni où à boire.>> a-t-il conclu

Lancinet Condé 

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