La salle de réunion du bloc administratif de la préfecture de Lola a servi de cadre ce mercredi 04 Décembre 2019 a une importante rencontre sur le sujet des occupations des espaces autour du mont nimba. Cette rencontre a été organisée par la société des mines de fer de Guinée et a regroupé les autorités préfectorales, communales ainsi que les districts de la commune urbaine de Lola.
Pour avoir plus d’information, votre quotidien électronique Lolaplus a tendu son micro à M. Jameson Suter responsable pour l’environnement et la question communautaire de la société des mines de fer de Guinée (SMFG) à Lola. Ce dernier est revenu sur la genèse de l’installation et des activités de sa société.
Le 05 septembre 2019, la permission a été accordé pour une évolution des activités d’actionnariat de SMFG. Le nouvel actionnaire s’appelle HPX. Le nouvel actionnaire a signé ce jour un avenant à sa convention minière donc nous n’avons pas d’abord le permis d’exploitation. Cependant nous redémarrerons la phase d’études de ce projet, terminerons l’étude pré faisabilité et compléterons l’étude de faisabilité dans l’espoir de démarrer la mine d’ici la fin de l’année 2020.
La concession minière se situe dans un périmètre qui a été déclassé de la réserve intégrale de 1944 mais qui a été toujours adjacente au bien du patrimoine mondial de l’humanité.
Sur le plan Biologique la nature ne connait pas une frontière internationale où une limite administrative. Les animaux et les plantes traversent sans réfléchir, nous prenons soins des espèces qui vivent dans le patrimoine mondial ainsi en partie dans le périmètre minier. C’est là que nous cherchons à éviter ou minimiser tout impact de notre projet sur l’environnement.
La relation avec la communauté est très bonne surtout que chacun a beaucoup d’attente pour ce projet. Nous sommes sur place depuis 15 ans. Pendant cette période, notre société a fortement participé au développement communautaire des riverains. De même nous avons mis en place des procédures de recrutement ou 100 % de la main d’œuvre non qualifiée vient des villages riverains, et des communautés.
La préservation du mont nimba me tient à cœur. En mai 2018, nous avions le docteur Aboubacar Camara pour mener une étude sur l’évolution de l’occupation des terres dans les zones rurales. Et ceci de la frontière Libérienne à Thuo, Gbah jusqu’à Gogota et aussi la frontière ivoirienne à Gouèla .
Selon la topographie du sol et les conditions hydrologiques, cette étude a montré entre autres que tous les espaces ne sont pas adaptés à l’agriculture. Certains sont plus propices pour l’habitation, l’élevage et d’autres usages humains. Nous partageons tous les espaces autour du mont nimba.
Lola, Aminata Massa Condé pour lolaplus.org
