Construit depuis 1971, le lycée moderne de Lola malgré les innovations qu’il a connu ces derniers temps, se trouve dans un état de dégradation très poussé. Les deux premiers bâtiments construits depuis les premières heures de l’indépendance ne reflètent plus l’image d’une école digne de nom. C’est un constat fait par notre Desk dans la préfecture de Lola.
Situé au quartier Thieta sur la nationale Lola-N’Zérékoré, certains bâtiments du lycée moderne de Lola montrent une image désastreuse. Toiture trouillée, mûrs fissurés, portes et fenêtres enlevées par endroit mais malgré tout, ces bâtiments continuent à abriter les élèves.
Conscient de cet état de fait, le premier responsable dudit établissement d’enseignement secondaire interpelle. Pour Sory Samoura proviseur, depuis mon arrivée en 2013 comme proviseur jusqu’à nos jours nous avons d’énormes difficultés. Les bâtiments sont dans un état de vétusté totale et on n’a cessé d’attirer l’attention de nos chefs hiérarchiques et des personnes ressources de Lola, indique-t-il. Avec le deuxième bâtiment il y a des fissures partout et le toit est vieux et pourtant les enfants continuent à suivre les cours dedans. Il y a un danger qui nous guette, a alerté le proviseur.
De passage Sory Samoura a abordé la question liée à l’effectif pléthorique de l’établissement. Aujourd’hui le lycée de Lola compte 1263 élèves avec 15 groupes pédagogiques. « Nous sommes en manque de place, pour le moment nous remercions la société minière de fer de Guinée (SMFG) qui a construit un bâtiment et clôturer ce lycée. Mais cela ne suffit pas il nous faut encore d’autres bâtiments», a souligné Sory Samoura.
Face aux menaces d’écroulement que présentent ces bâtiments, professeurs et élèves tirent la sonnette d’alarme à leur tour.
Souvent quand il menace de pleuvoir, nous sommes obligés de libérer les élèves pour ne pas que le pire se produise, a précisé Ismaël Touré professeur d’économie. Pour Simone Onivogui élève de la terminale sciences sociales, l’inquiétude est grande. « Nous sommes à la recherche de notre avenir mais j’ai des soucis avec l’état de ce bâtiment car, nous ne savons pas qu’est-ce qui peut nous arriver ici. Malgré tout ça, nous sommes obligés de suivre les cours dans ces vieux bâtiments. Pour notre sécurité nous demandons à tous un coup de main », a lancé Simone Onivogui
A rappeler qu’en août 2014, un autre bâtiment du lycée moderne avait cédé sous l’effet d’un vent violent. Pour éviter ce même scénario, les dispositions idoines doivent être prises par les autorités éducatives de Lola.
Guelawala Touré à Lola pour Lola plus
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