La préfecture de Lola enregistre chaque année des cas de viol, trafic d’enfants et l’excision. Les défenseurs des droits de l’Enfant sont confrontés à d’énormes difficultés dans cette ville.
Le chargé de l’enfance affirme que les parents constituent un frein dans la lutte contre ces pratiques. << Des cas de viols sont cachés par les parents. Le dernier cas était entre un professeur et une fille de 12 ans, je suis parti à la police. Mais celui qui est chargé de cette affaire, était à Conakry. Le trafic d’enfant qui vient de se passer, c’était un guérisseur traditionnel. Lorsqu’il a fait monter l’enfant à moto, il a été appréhendé par les parents de l’enfant. Et on l’a demandé, il a dit qu’il est cohabitant de l’enfant. On lui a retiré l’enfant. Le problème était à la police et je suis parti pour demander. La communauté a pris le problème pour régler en famille. Et j’ai demandé les renseignements pour mettre sur nos données, jusqu’à présent, je ne connais pas celui qui a commis le trafic et le nom de l’enfant >>, explique Foromo Kolamou
Ce défenseur des droits de l’enfant rencontre aussi des difficultés financières.
Lanciné Condé, correspondant de lolaplus.org