C’est dans la salle de conférence de la préfecture que s’est tenue ce matin du 07 mars 2019, la présentation du budget préfectoral exercice 2019.
Une rétrospective des principaux événements qui ont marqué l’exécution du budget a été effectuée avant de projeter les nouveaux plans d’action pour l’année 2019. A Monsieur Aboubacar CAMARA, chargé du budget administratif de la préfecture, de rappeler le but fondamental de la politique de décentralisation des structures administratives du pays qui serait la participation de tous les citoyens au développement économique de la base au sommet.
« La détermination de la part des entités dans le processus de production et de distribution des ressources reste subordonnée à la volonté d’organisation de ceux qui en on la responsabilité. Les principales ressources à combiner pour assurer ce développement demeurent les impôts, les taxes et le recouvrement intégral de toutes les ressources qui est une des conditions pour la réalisation des objectifs. » Fait-il savoir.
Cette année le budget présenté se chiffre à 705 250 200 frs guinéens, dont 91 800 000 francs pour les recettes fiscales, 613 450 200 francs pour les recettes non fiscales. Quand aux dépenses, il est prévu pour le fonctionnement : 43 224 000 en rémunérations, 11 500 00 en frais de mission, 9 000 000 en achat matériel et mobilier et entretien de ceux-ci; 108 826 830 pour les produits consommables, 99 0916 000 pour les parcs automobiles, et 9 000 000 pour l’entretien des logements et bâtiments administratifs soit un total de 282 100 800 francs guinéens. Au titre des investissements 16 000 000 francs guinéens est prévu pour le développement rural et 407 150 120 francs sera octroyé aux infrastructures, soit un total de 423 150 120.
Par ailleurs la prévision budgétaire de l’année 2018 qui se chiffrait à 715 250 200 francs a connu un taux d’exécution de 28, 43 %. Selon monsieur Aboubacar Camara, ce faible taux s’explique par le non fonctionnement des conseils, l’arrêt temporaire de l’exploitation industrielle et artisanale du bois, le manque de rigueur des services d’assiettes et de recette dans la mobilisation des recettes. Il faut noter que le budget de cette année qui est 705 250 200 a connu une baisse de 15 000 000 par rapport à la prévision de 2018 qui était de 715 250 200 francs.
De Lola, G KOLAMOU
