Pour lutter contre le réchauffement climatique et la protection des forêts, notamment le foret de Bossou, ainsi que des espèces qui y vivent, les autorités préfectorales et des institutions internationales étaient ce lundi 22 aout en conclave dans la salle de réunion du bloc administratif de la préfecture de Lola pour tirer une solution idoine.
Au sortir de cette rencontre importante, le colonel Nishuli Radar représentant de l’UNOPS dans la région forestière indique que « Bossou héberge une espèce totalement protégée et qui est en danger d’extinction dans toute la planète. Nous sommes 99% chimpanzés, c’est le raisonnement qui nous différencie de cette espèce. Perdre cette espèce, c’est de perdre une sous-espèce humaine que nous regretterons un jour. Mais l’espèce ne peut vivre dans l’air, il a son habitat qu’on appelle la forêt » a-t-il dit avant de s’adresser aux habitants de cette contrée.
« Si nous voulons vivre, nous voulons nous développer, nous devons d’abord protéger la nature qui contient de tout ce dont nous avons besoin. L’homme à qui, on a donné l’intelligence pour protéger ce qui va lui donner la vie, c’est ce même homme qui prend la machette, la houe et le fusil pour détruire ce qui devrait lui permettre de vivre. C’est la raison pour laquelle l’UNOPS et l’Union européenne ont dit qu’ils vont accompagner la commune rurale de Bossou que la bonne nature soit ajoutée dans le plan de développement local. Bossou a la chance d’être à côté du paysage universel qu’on appelle les monts Nimba. Il serait sans intelligence de gérer cette commune sans tenir compte de cette donnée nature » a-t-il fait savoir.
A en croire Colonel Nishuli Radar, la foret Bossou est un lieu touristique si l’Etat met des moyens pour sa protection et son amenagement.
« Nous avons d’abord parlé des chimpanzés, ils sont au nombre de 7 dont 4 sont vieux. Pour visiter les chimpanzés actuellement, c’est 50 dollars par personne chez moi, et au Rwanda 1200 dollars, tu viens visiter pendant 1 heure. Si l’écotourisme est développé ça peut générer des ressources et l’Etat pourrait exploiter pour mettre en œuvre certaines activités de développement si nous voulons déjà avoir des forêts qui protègent et luttent contre le réchauffement climatique ou produit des projets raid qui peut générer de l’argent pour Bossou. On ne peut pas cultiver dans un fleuve et le poisson ne peut pas vivre sur la terre ferme. Nous confondons parfois les choses, nous pensons que l’argent, c’est ça le développement, mais l’argent, c’est un moyen d’arriver au développement » a-t-il lancé
Lassana Condé