Dans la préfecture de Lola, ils sont bon nombre de jeunes qui évoluent dans l’aviculture afin d’approvisionner la population en poulets mais aussi en œufs. L’entreprise agro pastorale Volaille d’Afrique produit 80 alvéoles par jour avec 3200 pondeuses.
Si auparavant, le marché de Lola était approvisionné en poulet et en œuf par la Côte D’ivoire et le Libéria, de nos jours avec l’implication des jeunes dans l’aviculture, le marché vit de ses propres produits. Les fermes avicoles produisent en nombre des poulets et des œufs.
C’est le cas de la ferme agro pastorale Volaille d’Afrique située à 3 km du centre-ville de Lola. Depuis son implantation en 2014, la ferme agro pastorale Volaille d’Afrique produit par jour 80 casiers d’oeufs.
Selon son Président Directeur Général, j’ai lancé ce défi c’est pour venir en aide aux femmes qui souffraient dans l’obtention des poulets importés, a expliqué Laurent Sangbaramou. Et de déplorer, très souvent, ces poulets importés qui étaient déversés sur le marché de Lola n’étaient pas en bon état. C’est vu tous ces problèmes que j’ai décidé embrasser l’aviculture pour procurer des poulets de qualité à ma population, martèle Laurent Sangbaramou.
Dans le souci de desservir toute la région forestière, Laurent Sangbaramou a lancé une commande de 2500 poussins. Avec l’arrivée de ces poussins le mois prochain, je vais élargir mon champ d’action. Au lieu de se concentrer seulement sur la préfecture de Lola je compte couvrir toute la forêt avec mes produits, ambitionne le PDG de l’entreprise agro pastorale Volaille d’Afrique. Les ambitions sont énormes pour ce jeune entrepreneur.
Au-delà de l’approvisionnement en poulet et en œuf à la population de Lola, l’installation de cette ferme avicole est aussi un moyen pour créer de l’emploi aux jeunes de la localité.
« Si j’ai créé cette entreprise c’est pour aussi aider les jeunes qui ne travaillent pas à se trouver de l’emploi. Déjà, j’emploie 8 jeunes dont 3 filles », s’est réjoui Laurent Sangbaramou. Pour terminer il a invité les jeunes à se mettre au travail car seul le travail paie.
Sollicitant notre micro, Maman Sagno l’une des employées de la ferme, se dit très satisfaite de l’initiative. Vraiment l’idée qui a animé ce jeune est une idée à saluer. Ça nous a créé de l’emploi mais aide également la population à trouver sur place ce qui nous venait des autres pays, dixit Maman Sagno.
Lola, Guelawala Touré pour www.lolaplus.org