Nous distinguons deux grandes catégories de noms de familles chez les kpèllès: les noms de familles se terminant par “MOU” et les noms de familles désignant un ensemble de noms.
Voyons ça de plus près.
-Les noms de familles se terminant par “MOU” Ces noms désignent toujours une origine, un lieu(village) ou déterminent l’appartenance à un canton ou un clan.
Exemples
1-Noms désignant une origine (village);
Nous avons : Delamou, Hebelamou, Balamou, felemou, Gbilimou, Koulemou, Gbouomou, Nyambalamou, etc…
2- Noms déterminant l’appartenance à un canton ou un clan :
Nous avons : Kpoghomou, Monèmou, Lolamou, Tonhönamou(Thea), Kölömou, Faghamou, etc…
II- Les noms déterminant un ensemble de noms :
lls déterminent l’ensemble des noms de familles qui ont soit le même ancêtre ou soit le même totem
Exemples :
1-HABA
Composé de Monènou, Zogbèlèmou, Onikoyamou, Goumou, Faghamou, Leloni, oleyeamou, kpihahé, etc.
2-LOUA
Composé de Nöhönamou, Hebelamou, Nyambalamou, kpöhölamou, Maomou, Ouemou
Gbouomou, etc.
3-KOLIE
Composé de Hönömou, kpoulomou, Koulémou, Nyalawéamou etc.
4-LAMAH
Composé Kpöhönamou, Malamou, Gbanamou, Gbilimou, Dyolamou, etc.
Au-delà de ces deux (2) catégories il y’a une troisième qui vient s’ajouter :
NOM par SYNONYMISATION Soit sous l’influence du 1er régime (pour avoir des faveurs) ou soit avec le contact ou l’ouverture au monde extérieur
Exemples :
-Gamamou qui se fait appeler Bamba
– Gbamou qui se fait appeler Sagno
– Lamah qui se fait appeler Kourouma (certains d’entre eux)
-Koulemou qui se fait appeler Camara
-Töhönamou = Ninamou = Thea qui se font appeler Cherif
-Nanamou qui se fait appeler Sangaré
-kpoghomou qui se fait appeler Touré
-Saoulomou qui se fait appeler Condé
Etc…
#nb Fais honorer ton nom de famille en mémoire de ton ancêtre qui l’a porté
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Dire que des noms de famille comme Touré, Camara, Condé, Cherif, KOUROUMA, Keita ou Maniga (déformation de Mandinka), Sangaré ,. .sont imposés pendant le premier régime pour avoir la faveur est historiquement scandaleux ! L’hypothèse qui peut scientifiquement tenir est que, sans doute, des vagues de migrations de population de la savane vers la forêt ont entrainé la sédentarisation de certains groupes qui se sont naturalisés et adopter la culture des indigènes, soit en conservant les noms, soit en trouvant un rapprochement de totem pour avoir une équivalence nominale, ou par suite d’alliance ( mariage, tutorat,…).
Chez nous les loua pas d’équivalence ok loua loua est bien kpèlè garder vos condé,etc…………………….