Des travailleurs de l’hôtel Sheraton Grand Conakry, sont en colère contre de ce qu’ils qualifient ”d’abus” d’autorité de la part de leur direction générale. Avec le slogan “Halte à la violation des conventions 87, 98, 135 de l’O.I.T et celles du code du travail guinéen” ces travailleurs demandent la réintégration de leurs dirigeants syndicaux récemment licenciés.
En conférence de presse ce jeudi, 12 novembre 2020, à la maison commune des journalistes sise à Kipé dans la commune de Ratoma,la Fédération de l’Hôtelière, Tourisme, Restaurant et Branches Connexes (FHTRC), s’est montrée engagée pour la réintégration de leurs membres syndicaux.
Selon les conférenciers , les raisons de ces licenciements sont simples. Il s’agit de la casse du pot de fleur par un travailleur du nom de Mohamed Saliou SAMPIL dans l’exécution de ses fonctions. Seule raison qui aurait occasionnée leur licenciement.
‹‹ C’est à cause d’un pot de fleurs que notre collègue a cassé par accident de travail que avons été licencié. Nous sommes allés poser des plaidoiries auprès de notre Directeur général en tant que premier responsable de l’entreprise pour qu’il intervienne mais à vain. Dès notre sortie, ils ont orchestré entre syndicats qu’ils avaient établi entre eux là-bas. Et finalement, ils ont écrit à l’inspection pour qu’il autorise notre licenciement ››, explique Amadou DIALLO, premier délégué suspendu jusqu’à nouvel ordre pour avoir compati au malheur de collègue Sampil.
Pour se faire entendre, cette structure sollicite l’implication du ministère du Tourisme et de l’Hôtellerie, ainsi que celui du Travail et des lois sociales, pour la réintégration des deux délégués syndicaux de Sheraton Grand Conakry (Amadou DIALLO et Alhassane DIALLO), ceci pour l’instauration de la quiétude sociale et de la liberté syndicale au sein de l’entreprise.
Faya M’bella LENO