Détenus à la maison centrale de Conakry près d’une année, des responsables de l’UFDG ont bénéficié d’un régime de liberté semi surveillées pour des raisons de santé, dans la soirée du vendredi 16 juillet 2021, à travers un arrêté du ministre de la justice.
Ils sont nombreux, ceux qui se réjouissent de cette libération des opposants arrêtés au lendemain de l’élection présidentielle du 18 octobre 2021. Mais l’un des avocats de l’UFDG joint par notre rédaction, a exprimé son étonnement face à la décision.
« Ce qui m’étonne, c’est le fait qu’on parle de semi-liberté. Alors que ce sont des personnes qui n’ont pas encore été condamnées… », exprime Me Mohamed Traoré.
Il signaler de passage que le régime de semi-liberté est un mode d’exécution d’une peine. « Cela concerne des personnes qui ont été jugées et condamnées. Cette mesure intervient quand même et permet à nos clients de recouvrer leur liberté… », a-t-il mentionné.
L’avocat rassure aussi en ces termes :
« Je ne pense pas qu’ils (responsables de l’UFDG), puissent retourner en prison. Parce qu’ils ont été placés en régime de semi-liberté avec des conditions. Donc nous les conseillerons à respecter ces conditions strictement pour ne donner aucune raison à ceux qui les détiennent ou ceux qui les ont détenus jusqu’à présent de les faire retourner encore en prison. »
Ces opposants qui ont bénéficié de cette liberté sont entre autres : Ousmane Gaoual Diallo, Abdoulaye Bah, Cellou Baldé, Ibrahima Chérif Bah.
Abdoul Condé