L’information est à la Une des médias du pays et des réseaux sociaux. Les responsables du FNDC dont Oumar Sylla dit foniké Manguê, Ibrahima Diallo et Saïkou Yaya Barry de l’UFR ont été libérés mardi pour délits non constitués par le juge Kabinet Djenè Keïta.
Alors qu’ils ont fait neuf (9) mois de détention provisoire à la maison centrale de Conakry, Ibrahima Diallo s’est exprimé devant la presse quelques minutes après la décision.
« Après près d’un an d’emprisonnement arbitraire et qu’à la fin qu’on était coupable de rien. Et, que ce verdict vienne nous réconforter, je pense qu’aujourd’hui les magistrats arrivent à avoir le courage de prendre leur indépendance de la justice. Je remercie tous nos avocats et tous les militants pro-démocratie, nos épouses qui n’ont ménagé aucun effort pour nous apporter leur soutien », lance Ibrahima Diallo.
« Pour la liberté d’expression, doit-on dans ce cas réveiller un M comme Ibrahima Fofana dans sa tombe ? Qui a mené de grosses batailles ici pour un ancrage démocratique pour une justice sociale. On me dira peut-être que les combats ne sont pas les mêmes. Mais, condamner un Ibrahima Diallo, condamner un Foniké Menguè, serait d’aller condamner feu Ibrahima Fofana quelqu’un qui s’est aussi battu pour un minimum de justice sociale dans notre pays. », à fait savoir l’avocate de la défense Me Halimatou Camara.
Pour sa part, le parquet a dit que la justice est souveraine dans sa décision avant de promettre d’analyser la décision pour voir s’il fera appel ou non.
« Le parquet, nous avons soutenu ces chefs d’accusations les prévenus, mais malheureusement nous venons de suivre la décision. Mais, le tribunal étant souverain, le parquet ne peut qu’user les voies de recours. Mais, ce qui reste clair, nous allons voir si nous pouvons relever appel contre cette décision. », mentionne
Abdoulaye Babadi Camara, substitut du procureur de Dixinn.
Ousmane D Yansané