Au cours d’un point de presse animé le mercredi 17 mai, le ministre de la Justice Alphonse Charles Wright a également développé les motifs de la libération sans condition des ténors du FNDC. Selon le garde des sceaux, c’est suite à aux plaidoiries des chefs religieux Guinéens qui l’a poussé à prendre cette décision de la libération de Oumar Sylla ‘’ Foniké Mangué’’, Ibrahima Diallo et Billo Bah après 9 mois de détention à la maison centrale de Conakry.
« Comme on vous l’a dit, toutes ces lois sont faites pour la paix en Guinée. Monsieur le ministre, laissez l’affaire de loi, pardon c’est nous qui le disons acceptez ça si vous faites ça aujourd’hui avec nous, on aura la plus grande honte. Si c’est pour votre honte, je n’accepterai pas que vous soyez honnis parce que je vais mourir. Quand je vais mourir, c’est devant un imam ou un prêtre qu’on viendra me mettre pour prier. J’ai appelé le procureur général, les religieux sont venus poser les doléances, il faut les écouter et prendre vos responsabilités, je ne veux pas voir la honte de ces gens. Il a signé l’ordre de remise en liberté. Il a dit qu’on ne peut faire honnir ces gens-là. Quand l’ordre de remise en liberté a été signé, ça été la décision la plus difficile depuis que je suis né, mais au nom de la paix, au nom de la quiétude ça été la meilleure décision que je n’ai jamais prise dans ma vie » explique le ministre Charles Wright.
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