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Sunday 22 September 2024

Libération d’Amadou Diouldé Diallo : l’INIDH aussi affirme son soutien au COSADD

Le collectif pour le soutien à Amadou Diouldé Diallo a été reçu par le président de l’institution nationale indépendante des droits de l’homme (INIDH), ce mercredi 24 mars 2021, à son siège.

Au cours de leur rencontre, l’institution constitutionnelle a donné sa position par rapport à la détention provisoire du journaliste de la RTG.

Le président de l’Institution nationale et indépendante des Droits de l’Homme, Alya Diaby, était entouré de ses collègues du bureau exécutif. Avec eux, il a partagé la délégation du collectif les différentes inquiétudes concernant la liberté de la presse dans le pays, et les infractions commises par voie de presse en particulier.

 « Nous les avons écouté. En tant qu’institution indépendante des droits humains, nous leur avons exprimé au non des commissaires et du bureau exécutif, la position de principe de l’institution sur la question. L’institution nationale indépendante des droits humains considère que sagissant du cas du journaliste Amadou Diouldé Diallo, c’est la loi sur la liberté de la presse qui s’applique en la matière. C’est en raison du principe qui dit que la loi spéciale l’emporte sur la loi générale. Quelque soit l’opinion qu’on a de la question, c’est que Amadou Diouldé Diallo est journaliste. Quelque soit l’opinion qu’on a de la question, c’est qu’il s’est exprimé sur les ondes d’une radio. Donc c’est par voie de presse », a fait savoir le président de l’INIDH.

Pour être alors juste dans le cas d’Amadou Diouldé Diallo, Dr Alya Diaby estime qu’il faudra le juger sur la base de la loi sur la liberté de la presse et le libérer en attendant tout procès.

Au sortir de cette autre rencontre, au nom du collectif, son président a encore exprimé sa satisfaction.

« L’INIDH est une institution crédible en matière de droits de l’homme. Nous les avons rencontré pour leur expliquer le motif de la création du collectif mais aussi les raisons bien fondées qui expliquent que le doyen ne doit pas se retrouver entre les quatre murs d’une maison carcérale. L’INIDH dit qu’elle s’inscrit dans la même logique que nous, parce qu’elle ne se préoccupe pas de ce que le doyen a dit, mais du respect de la loi qui n’est pas négociable. Qu’à partir du moment où une loi est mise en place, elle doit être appliquée et respectée quel que soit la personne qui est concernée par la loi. Ceci nous a réconforté et nous souhaitons que ce message soit entendu par les décideurs pour comprendre que la loi, elle n’est pas négociable quand elle est acquise », a affirmé Sayon Camara, président du collectif de soutien à Amadou Diouldé Diallo (COSADD).

Sirani Diabaté

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