Le problème environnemental constitue aujourd’hui une menace sérieuse dans le monde entier, et la protection de l’environnement est une question qui requiert l’attention et les efforts de tous les segments de la société. Pendant ce temps, l’influence du public par les médias est effective sous la forme de leur comportement environnemental. Par conséquent, les médias ont une place importante dans le développement de la culture environnementale et pour attirer l’attention des citoyens sur cette situation. Les progrès de la civilisation humaine, le développement des technologies et l’augmentation rapide de la population mondiale provoquent malheureusement la pollution de l’environnement de diverses manières et menacent la vie des personnes et de toutes les autres créatures vivantes et les ressources qu’ils utilisent.
Aujourd’hui, la vie des hommes est liée à l’environnement. Cette situation rend encore plus nécessaire l’utilisation des médias pour sensibiliser la population sur la question de l’environnement. En fait, les organes médiatiques peuvent contribuer efficacement en influençant les hommes d’État à prendre au sérieux les problèmes environnementaux , en mettant les problèmes environnementaux au premier plan de leur action politique, en attirant l’attention sur les dangers qui menacent l’environnement et en reflétant les politiques et les promesses faites par les gouvernements dans ce sens.
En réalité, l’environnement est un problème universel et il est clair que ce problème important ne peut être résolu sans les contributions et l’assistance des médias. Les médias peuvent accroître la sensibilité du public à cette question en dénonçant les faiblesses ou les forces des institutions environnementales et les autorités afin qu’ils tentent d’éliminer les lacunes en agissant avec la conscience que les médias reflètent leurs activités. C’est pourquoi, les médias guinéens doivent être très préoccupés contre ce fléau en mobilisant tous les moyens nécessaires pour sensibiliser la population guinéenne et aussi interpeller les pouvoirs publics. Notre environnement est menacé par la mauvaise exploitation de la nature. Si nous agissons négativement sur l’environnement ,elle a son tour, va agir négativement sur notre vie. La Guinée étant le ‘’le château d’eau de l’Afrique’’ connait un problème sérieux pour protéger son environnement ; les occupations anarchiques de la mangrove, la mauvaise exploitation des ressources minières, le manque de politique environnementale et la non participation effective des médias guinéens face à cette crise environnementale. Nos médias doivent consacrer un programme continuel sur la politique environnementale voire la mise en place d’une presse environnementale.
Par contre, les gens cherchent à accroître leur connaissance des méthodes qui atténuent les dommages environnementaux plus rapidement, plus facilement et en dépensant moins d’argent et de temps, et cela n’est possible qu’avec la diffusion des médias de masse. Actuellement, les citoyens guinéens doivent accéder à internet très facilement, très rapidement et à peu de frais, et développer leurs connaissances sur les crises d’origine humaine et naturelle. Encore, les ONG doivent également contribuer sans relâche vis-à-vis de l’environnement et de ses dimensions, y compris la définition, les sentiments et les comportements des populations vis-à-vis de l’environnement en utilisant les médias de masse.
En fait, dans le monde d’aujourd’hui les médias sont l’institution qui joue le rôle le plus important dans la transmission des informations environnementales à la société et le développement de ces informations. Aujourd’hui, partout dans le monde, les médias sont considérés comme l’institution qui détermine tous les comportements, pensées et cultures des personnes dans le sens de la protection de l’environnement. Les médias peuvent changer la culture environnementale et le comportement environnemental de la société en fournissant des informations sur l’environnement conformément aux besoins de divers segments de la société et de tous les segments de la société et en institutionnalisant ces informations. C’est dans ce cadre que les médias guinéens doivent s’orienter afin de lutter ensemble contre la crise environnementale. Cet objectif est impossible à atteindre sans la volonté des médias de la place.
De nos jours, les médias sont considérés comme l’un des facteurs les plus importants dans la politique environnementale. Les médias imprimés comme les journaux et les magazines, les médias sensoriels comme la radio, les médias visuels comme la télévision et les médias numériques jouent chacun un rôle efficace dans la diffusion des messages en fonction de ses caractéristiques et capacités uniques. Par contre, les médias guinéens sont plus intéressés à la situation politique Étatique qu’à la politique environnementale. Il faut qu’ils sortent de cette complexité car l’environnement dépend de notre existence. Si les médias guinéens mobilisent leurs forces c’est-à-dire l’utilisation de cette capacité cachée pour créer une culture de respect de l’environnement et la diffusion de cette culture contribuera sans aucun doute à créer une société respectueuse de l’environnement.
En effet, l’influence du public par les médias comme Espace Guinée, Djoma Média, Evasion, Cıs Media, DV TV, les sites comme Mosaïque Guinée, Guineenew, Africaguinee et d’autres non cités, peuvent affecter le comportement des citoyens vis-à-vis de l’environnement. En conséquence, nous pouvons obtenir un résultat efficace et évoluer dans cette direction en améliorant la culture générale du peuple guinéen avec la coopération de ces médias. Éduquer les membres de la communauté et développer une culture où les gens peuvent prendre conscience de l’importance de l’environnement et leur apprendre à protéger l’environnement dans leur vie n’est en fait pas un travail auquel une ou deux institutions peuvent s’attaquer. Afin d’atteindre un tel objectif et de créer et développer une culture de respect de l’environnement, il est indispensable que toutes les institutions directement ou indirectement liées à l’environnement jouent un rôle. En fait, une culture respectueuse de l’environnement ne peut être développée qu’avec la coopération de toutes ces institutions et médias.
Par Ibrahima CHERIF, Politologue et Doctorant en Sciences Politiques et Administration Publique À l’Université Necmettin Erbakan /Turquie. Emaıl : ibrahimacherif88@gmail.com