Les événements du 22 janvier 2007 organisés par les syndicalistes pilotés par Hadja Rabiatou Sera Diallo et le feu Ibrahima Fofana, restent encore dans le viseur des acteurs des Droits de l’Homme. Ce jeudi 20 janvier 2022 , la Coalition de la cour pénale internationale a réclamé la justice et indemnités pour les victimes. Elle l’a fait savoir à la faveur d’une conférence de presse à la maison commune des journalistes à Kipé.
Thierno Souleymane Barry, avocat à la cour et membre de la Coalition de la cour pénale internationale fait le point sur les différents massacres. « Il faut rappeler que les événements de janvier et février 2007, ont été des événements qui ont enclenché le processus de la démocratisation que nous avons vu en 2010 et s’en est suivi. la grève déclenchée le 10 janvier par l’inter syndicale l’USTG et la CNTG élargir à la société civile a fait l’objet des massacres. Sur toute l’étendue du territoire national, il y a eu des viols, il y a eut des tortures et destruction même les bâtiments publics. En 2012, l’affaire a fait l’objet de plainte avec console de partie civile. Et l’affaire est en instruction, mais depuis lors, à peine une vingtaine de personnes entendues, nous n’avons rien comme acte posé pour la suite de la procédure. C’est pour rappeler cela , insister sur l’intérêt de rendre justice à ces victimes et d’obtenir réparation », a-t-il rappellé
Plus loin, cet avocat à la Cour demande aux nouvelles autorités de poursuivre les procédures entamées en 2012 afin de rendre justice. « Nous appelons les autorités guinéennes à travers le pouvoir à poursuivre donc cette procédure. En attendant, comme il est permis dans les procédures judiciaires d’accorder une indemnité provisoire à ces personnes, n’oubliez pas que depuis 2010 jusqu’au 5 septembre, la justice était caporalisée . Les gens exécutaient la justice selon la volonté politique, comme la plupart des présumés auteurs étaient aux affaires. Ce n’est pas seulement le seul dossier, il y a eu des affaires de 2010, il y a l’affaire du 28 septembre 2009 et d’autres cas qui ne sont pas élucidés. Mais l’espoir est permis, parce que les nouvelles autorités indiquent que la justice, c’est la boussole », espère Maître Thierno Souleymane Barry
Aboubacar Moussa Camara
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