Les eaux usées sont sources de plusieurs maladies chez l’homme ” Médecin généraliste”

À Conakry l’assainissement reste un problème majeur chez nombreux citoyens, plusieurs d’entre eux jettent des eaux usées sur les rues sans se soucier des conséquences que cela pourrait engendrer. Mariama Camara habitante au quartier Enco 5 dans la commune de Ratoma, impute cette responsabilité à l’Etat Guinéen.

<< Nous jetons des eaux usées par ce que, il n’y a pas de caniveaux où verser ces eaux. Nous savons que c’est une maladie. Mais on n’a pas de choix en allant à la mosquée tu piétine les saletés et les faits rentrer dans la mosquée. Le gouvernement n’a qu’à nous aider à avoir des caniveaux. Les gens ne peuvent pas creuser les puits perdus dans leur foyer par ce que, le lieu est restreint. Il doit nous aider à avoir des caniveaux couverts dans lesquels on peut jeter ces eaux usées.>> a-t-elle lâché 

<< Cela est dû à la faiblesse de l’État, par ce que, il doit montrer à la population où jeter les eaux usées avant de venir jeter les eaux sales au bord des routes ou bien sur les routes. C’est aux autorités d’apprendre aux citoyens à certains comportements civiques pour permettre à tout le monde de connaître ce qu’il doit faire ou pas.>> A martelé Naby camara citoyen de Soumambossia.

Aux dires d’un médecin généraliste, les eaux usées sont sources de plusieurs maladies chez les hommes et surtout chez les citoyens guinéens. 

<< C’est dans ces eaux usées que les moustiques viennent s’installer, à partir de là-bas qu’ils se déplacent venir maintenant piquer et introduire le palu dans le corps humain. Et si nous prenons encore l’exemple sur la fièvre typhoïde, par ce que nous l’appelons maladie des mains sales. Mais nous minimisons toutes ces maladies-là. Parce que, c’est des maladies sous surveillance et mais ça tue. Donc, les eaux usées ont énormément des effets nuisifs pour l’homme et ça tue aussi beaucoup.>> A fait comprendre Mohamed Diaby médecin généraliste.

Il faut noter qu’en Guinée, la gestion  des eaux usées reste en encore préoccupante, d’où la nécessité de l’État d’agir vite afin de trouver des solutions fiables pour mettre fin à ces pratiques dans le pays. 

Facinet Soumah