C’est l’Institut de Recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) qui l’a annoncé. Des cas de ce variant avaient déjà été confirmés en Gambie voisine. Les autorités sanitaires appellent à la vigilance.
Pour l’instant, un seul cas du variant britannique a été détecté selon les autorités sanitaires. Sur un patient étranger, résident au Sénégal, et désormais guéri, assure le Docteur El Hadj Mamadou Ndiaye, directeur de la prévention au ministère de la Santé.
« Nos investigations vont continuer pour tracer et voir s’il y a eu des contacts et leur nombre, mais pour l’instant, ce n’est qu’une seule personne. Celle-ci était au Sénégal ces derniers mois donc elle n’a pas bougé du pays. Il faut savoir aussi que la recherche de variants, notamment le séquençage, n’est pas systématique chez toute personne positive. C’est selon un certain nombre de critères. »
Face à ce variant, plus contagieux que la précédente souche, pas de changement de stratégie, mais la surveillance est renforcée.
« Les recommandations du ministère de la Santé sont pratiquement identiques à celles qui étaient en cours. C’est notamment l’observance de mesures barrières de manière systématique, leur renforcement et enfin le recours très précoce aux structures de soins. Compte tenu de la virulence de cette souche, les laboratoires ont également redoublé de vigilance autour de du séquençage en cas de besoin. »
À ce jour, le Sénégal enregistre 614 décès liés au coronavirus. Depuis le début de la semaine, le taux de positivité – par rapport au nombre de tests réalisés – oscille entre 8 et 16%.
SOURCE : RFI