Le rapport annuel sur l’état de conservation du bien des monts Nimba a été proposé de mettre en 2022 un cadre d’évaluation des permis miniers pour la zone du Nimba consistant en procédure simple de critères techniques avec des notes d’orientation pour évaluer l’acceptabilité des projets miniers individuels.
Dans une interview accordée à nos confrères de la radio Mano river dans l’émission mine et environnement, le directeur du centre de gestion environnemental des monts Nimba et Simandou (Cegens) est revenu sur la situation des monts nimba et la présence des sept sociétés minières.
Pour commandant Justin Bilivogui, le mont Nimba bénéficie de nombreux statuts de protection.
« D’abord classé en 1944 par la loi coloniale et mise à jour en 2010.Après réserve de biosphère. Aire centrale, zone tampon et aire de transition. Classée en 1980 puis a modifiée en 1993 permettant une variété d’utilisations. Site du patrimoine, droit international, inscrit en 1981, modifiée en 1993.
Espace de valeur universelle exceptionnelle. Avec la présence des crapauds vivipares, des chauve-souris, potamogal de lamote, les hippopotames nains et d’autres choses »
Parlant des menaces sur la biodiversité, commandant Justin Bilivogui a affirmé. « Il y a les feux incontrôlés provoquées par les chasseurs, éleveurs, agriculteurs, des voyageurs et les causes naturelles. La menace à long terme à la biodiversité est d’origine anthropique et relèvent principalement des activités économiques locales de substances ».
Parlant de l’Unesco et les partenaires miniers, il a dit ceci : « convention du patrimoine mondial. D’abord un instrument de droit international avec plusieurs composantes qui veille sur le site du patrimoine mondial.
Il y a un représentant désigné du gouvernement parle au nom de l’état partie Guinéen. Il y a aussi l’Union internationale de la conservation de la nature ( UICN) qui coordonne les évaluations techniques des projets pouvant impacter la vie du site ».
Lancine Condé pour Lolaplus
