Le président du parti de l’espoir pour le développement national (PEDN) était invité chez nos confrères de la radio FIM FM dans la soirée du vendredi 19 mars. Les débats entre l’opposant et nos confrères ont porté sur l’interdiction faite à son homologue de l’UFDG, de quitter la Guinée.
Dans son intervention, cet ancien allié du président Alpha Condé a rappelé que lui en personne et certains hommes politiques ont été victimes de la même situation, à un moment donné. « Moi, je l’ai subi. Le président de l’UFR, Sidya Touré l’a aussi subi. L’épouse du président de l’UFDG a également subi la même chose. Le temps passe, l’histoire a la mémoire courte », a rappelé le président du PEDN.
« Mais à quand on va quitter cet instinct basique qui ne donne pas la quiétude ?» S’est interrogé Lansana Kouyaté.
Après tout ce qu’il a promis, l’ancien Premier ministre ne comprend pas comment humilier les autres peut être le désir du régime d’Alpha Condé. « Je crois que je ne peux pas dire plus clairement que cela. C’est un acte que je condamne. Comment un président démocrate qui s’est battu au nom de cette démocratie, qui a dit qu’il sera le Mandela de l’Afrique de l’Ouest peut prononcer de telles choses, être heureux qu’il n’y aura plus d’opposants, ce qu’il a dit, c’est ce qu’il a fait », s’est une fois de plus interrogé.
« De toutes les façons, nous sommes dans un régime de dictature, le mot n’est pas grave», s’est résolu Lansana Kouyaté.
Abdoul Condé