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Friday 22 November 2024

Lansana Diawara sur la mort de Me Salif Kébé : « j’ai été touché lorsque son garçon m’a dit qu’il a appris le décès de son père à travers Facebook»

Le désormais ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante CENI, est décédé à Conakry des suites de la pandémie Covid-19. Quelques instants après sa disparition, les voix n’ont cessé de s’élever au sein de la classe politique guinéenne mais également au niveau de la société civile pour témoigner sur les bienfaits de l’homme. Pour Lansana Diawara, acteur de la société civile et coordinateur des Associations et ONG de Guinée,  Me Salifou Kébé était un cadre imperturbable.

Joint au téléphone ce samedi,18 avril par le correspondant de lolaplus.org basé à Conakry, M. Daiwara a tout d’abord exprimé sa compassion pour celui-là qu’il a côtoyé. Selon lui, la mort de Me Amadou Salif Kébé constitue une perte non seulement pour sa famille et proches mais aussi, pour  son pays la Guinée qu’il a tant  voulu servir pour longtemps.

« L’homme était d’une sérénité extraordinaire. Kébé paix à son âme, était imperturbable et quelque soit la situation posée, il était toujours tranquille dans la tête. C’est aussi quelqu’un qui avait cette capacité d’accepter les divergences des uns et des autres», a témoigné Lansana Diawara, acteur de la société civile guinéenne.

Juste après l’annonce de sa mort, certains internautes ont inondé leurs pages Facebook à travers les publications dans lesquelles ils se sont réjouis du décès de Me Salifou Kébé. Revenant sur l’attitude de ces individus, M. Diawara n’a pas tardé de leur répondre que chacun, quelque soit le temps que ça prendra, goûtera forcément à la mort.

« La mort n’est pas une sanction mais l’aboutissement de la fin d’une vie. Si elle était une sanction, il y a des humains qui sont les biens aimés de Dieu qui n’allaient jamais mourir. Car, Dieu n’aurait jamais sanctionner des êtres qu’il aime autant. C’est le moment pour dire que la mort vient à la porte de tout un chacun et tout le mond la goûtera. Alors ceux-là qui font les publications pour se réjouir du décès de Me Salifou Kébé, je pense qu’ils ne sont pas obligés et non plus condamnés à présenter leurs condoléances», a confié Lansana Diawara.

À la famille et proches du disparu et au peuple de Guinée, cet acteur de la société civile présente ses condoléances les plus attristées et souhaite que Dieu accueille dans son paradis le défunt Kébé, décédé jusque quelques jours après la publication des résultats définitifs du double scrutin du 22 mars qu’il a conduit.

Conakry, Robert Mellano pour lolaplus.org

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