Le passage du colonel Mamadi Doumbouya à la tribune de l’ONU, lors du 78eme sommet, continue d’alimenter les débats dans la capitale Guinéenne.
Vers le glissement du chronogramme de la transition: le message de Mohamed Lamine Kaba au CNRD
A en croire le président du parti FIDEL Mohamed Lamine Kaba, le discours du président de la transition guinéenne est plutôt un discours de rupture qui permettra aux africains de réclamer leur souveraineté aux occidentaux.
Il l’a fait savoir au cours d’une interview accordée à notre rédaction ce lundi 25 septembre 2023, à son siège sis à Bonfi.
« C’est un discours panafricaniste, un discours qui souhaiterait mettre fin au paternalisme que l’Afrique a toujours connu. Nous nous pensons que ce discours de rupture nous permettra en tant qu’africain de réclamer la souveraineté de la manière la plus éloquente. Parce que ce qui est à jeux c’est la gestion saine des réalités de notre continent.
Ce n’est pas le système démocratique qui a été mis en cause par le président mais c’est le modèle que nous avons toujours pratiqué en Afrique qui a toujours échoué. Également le modèle économique qui nous a été aussi imposé a aussi échoué, donc il est important aujourd’hui d’adapter à la réalité africaine, je pense que nous nous adhérons à ce discours. Le système démocratique est le beau qu’on puisse avoir au monde mais la manière, la méthode, c’est-à-dire le modèle, par exemple quand vous prenez le multipartisme en Afrique particulièrement en Guinée, n’a fait que promouvoir l’ethnocentrisme, le communautarisme. Cependant, nous pouvons rester toujours les mêmes valeurs démocratiques mais en trouvant un autre modèle, le système de pluralité. Au lieu de parler du multipartisme qu’on ait de tri partisanisme de faire en sorte qu’on puisse avoir trois blocs. Un bloc est constitué de plusieurs partis. Ça va leur permettre que plusieurs partis vont se retrouver dans ces différentes entités et qui présentent un candidat de leur bloc. Le candidat qui sera élu ne sera pas le candidat d’un parti encore moins. Parce que ce qui est grave dans ce pays le parti est malheureusement confondu aux communautés voir les régions », a-t-il précisé.
Sur la question de la mobilisation de l’administration publique à l’accueil du colonel Doumbouya, le président du parti FIDEL reste catégorique.
« Soyons clair, un Etat est une organisation et cette organisation a ses agents, a ses personnels qui font fonctionner l’Etat, et le chef personnel c’est le chef de l’État. Et quand le chef de l’Etat se déplace pas pour des raisons personnelles mais pour des raisons étatiques, il est important de l’encourager. Et d’encourager ce qu’il a tenu comme discours est aussi l’expiration du peuple qui lui reçoit. Donc l’accueillir de la sorte par les agents de l’état c’est à dire par le personnel, je ne vois pas de problème », a-t-il rappelé
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