Autrefois pratiqué par plusieurs personnes, le métier de l’horloger tombe de nos jours dans l’oubliette dans la cité de Karamoko Alpha mo Labé. La rareté des clients,mais aussi la nouvelle technologie sont entre autres les causes qui sont à la base de la disparition de certains métiers notamment le métier d’horloger.
Thierno Ousmane Diallo pratique ce métier de d’horloge depuis 45 ans au centre ville de Labé. Il évoque la rareté des clients contrairement aux années précédentes.
“La situation a changé, avant nous travaillons très bien mais maintenant les clients se font rare. Je revend les batteries des montres et autres objets et je repare aussi. Je pratique ce métier depuis 44 ans , presque nous ne travaillons pas actuellement. Les difficultés que nous rencontrons ici c’est la rareté des clients. Je demande aux autorités de nous aider pour pouvoir survivre. Ceux qui ont des montres à réparer n’ont qu’à envoyer chez nous pour qu’on puisse réparer en cas de panne”, a sollicité Thierno Ousmane Diallo
Trouvé devant sa place au marché central de Labé Abdouramne Diallo a hérité du métier d’horloger.
” Nous réparons toutes sortes de montres mais les clients ne viennent pas comme d’habitude, mais nous aussi nous comprenons avec la conjoncture économique on se demande quoi faire. Si non chaque personne qui s’habille bien souheterais porter une très belle montre. C’est mon père qui pratiquais ce métier d’horloger moi j’ai hérité ce métier aupres lui.”, a dit Abdouramne Diallo.
De Labé, Sadou Bella Barry pour Lolaplus