Depuis plusieurs mois, la Guinée a fermé ses frontières terrestres avec certains pays de la sous région. Les autorités guinéennes, expliquent cet état de fait par la présence de la pandémie du Covid-19. Cette fermeture des frontières pèse lourd sur la vie économique des populations de la de région Labé. Transporteurs, vendeurs et producteurs ne cessent de lancer leurs cris de cœur à l’endroit des autorités du pays, nous rapporte le correspondant régional de lolaplus.org basé dans cette partie de la moyenne Guinée.
interrogé, Tanou Nadhel DIALLO, secrétaire administratif du syndicat des transports et mécanique générale de Labé, explique leur quotidien. « Depuis l’apparition du covid-19 ensuite l’organisation de la présidentielle du 18 octobre dernier, les frontière sont fermées. Cela fait huit à neuf mois des véhicules, des camions chargés sont bloqués. Des batteries pètent, des marchandises périssent et les propriétaires des camions ou des remorques ne récupèrent pas la location de leurs engins. Les véhicules sont alignés partout. Il n’a y a aucune activité dans la zone parce que tout est basée sur la frontière. Des producteurs ont amené leurs aliments jusqu’au niveau de la frontière, du cote de la Guinée, ils ont refusé que ça passe. Donc, ils ont perdu plus de 4 milliards » explique t-il.
Face à cette situation, les victimes directes ont abandonné leurs engins pour diminuer les charges.
« Nous sommes restés une semaine sans rien gagner. Donc, certains d’entre nous sont revenus en attendant parce qu’on ne peut pas rester là-bas sans travailler alors que nos familles sont ici. Je ne peux pas expliquer ce qui se passe à Koundara, Diawoubhé et autres marchés au niveau de la frontière. Nuit et jour avec cette insécurité, les chauffeurs sont sur place. Même les douanier soufrent parce qu’ils ne gagnent plus de l’argent. Des femmes et des enfants souffrent comme si, ils quittaient un pays en guerre. Dans les marches y’a pas d’affaires parce que les marchandises ne rentrent pas comme avant », nous a confié Maitre Aliou DIALLO.
Seul l’État qui peut résoudre ce mal au plus vite. Le syndicaliste lance un cri de cœur.
« Les autorités doivent comprendre qu’elles sont là pour leurs populations. Elles n’ont qu’à ouvrir les frontières pour que les chauffeurs ramènent leurs véhicules en guinée au moins. C’est catastrophique parce que, les marchants, les transporteurs et les producteurs c’est si les véhicules bougent. Si non, rien ne va marcher », conclu le camarade au micro de notre correspondant régional.
Saifoulaye DIALLO, Labé pour lolaplus.org