Le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, a annoncé l’ouverture des classes pour le 16 novembre prochain au compte de la session 2020-2021. A Labé, les autorités éducatives, sont à pied d’œuvre pour la réussite de cette rentrée des classes. C’est qui ressort du constat fait ce mercredi, 11 novembre 2020, par notre correspondant régional.
A l’inspection régionale de l’éducation, on rassure que toutes les mesures sont prises pour que cette rentrée soit une réussite. « Nous avons fait une réunion technique pour élaborer un plan d’action qui est en cours d’exécution. Nous avons été sur le terrain pour visiter certaines écoles pour voir leur état actuel. Je vous avoue que des instructions ont été données à toutes les DPE. Si toutes les écoles sont comme celles que nous avons visitées, la rentrée sera effective le 16 novembre 2020. Au niveau didactique, tous les documents sont en cours d’élaboration par les chefs d’établissement. Nous n’avons pas les statistiques de cette année d’abord parce que nous n’avons reçu que quatre sur les cinq rapports des DPE. Quand nous aurons le cinquième, nous pouvons donner le nombre d’élèves que nous avons. Les marchés fonctionnent et les autres activités donc, nous pensons que les élèves viendront le 16 en tenant compte de la pandémie» , explique N’Battou Donzo qui demande aux enseignants de ne pas mêler la politique dans son secteur. « Les enseignants doivent se préparer pour l’ouverture. Nous ne devons pas mettre de la politique dans l’éducation ».
Chez les populations, cette éventuelle ouverture est différemment appréciée. Si certains ne l’accorde pas d’importance, par contre d’autres, la prennent au sérieux.
« Ces dernières années, rien n’a marché dans l’éducation. Moi je préfère attendre d’abord de voir les écoles ouvrir avant de payer la scolarité des mes enfants. Dans mes écoles, on étudie ou pas, les enfants vont payer. C’est pourquoi, moi je n’ai encore rien fait » s’est exprimé Mamoudou Diallo, parent d’élèves.
« L’ouverture des classes est une bonne chose. Moi je vais au marché pour voir si je peux acheter la tenue pour mes trois enfants qui font tous le collège. Des autorités guinéennes disent que c’est le 16 novembre prochain, donc on ne peut rien parce que la crise électorale est arrêtée. Moi je pense que nous devons privilégier la formation de nos enfants d’abord » , a déclaré Abdoulaye sow.
Saifoulaye Diallo