Le trafic routier dans la préfecture de Labé, devient de plus en plus difficile en cette période hivernale. Malgré le bitumage de certains axes routiers de la ville, ce problème d’infrastructures reste loin d’être résolu. C’est autant plus ce constat fait ce mardi, 30 juin 2020 par le correspondant régional de votre quotidien en ligne.
Selon le constat fait ce Jeudi, 02 Juillet 2020 par notre correspondant régional, les routes reliant la préfecture aux autres contrées de la région sont impraticables. À la gare routière de mali par exemple, les déceptions se lisent sur les visages des passagers et chauffeurs, qui pensent d’ailleurs à l’inexistence totale des infrastructures routières dans cette localité.
« Quitter Labé pour Mali est tout à fait un problème, en saison sèche comme pluvieuse. C’est vrai que des retouches se font par l’entremise des travaux de reconstruction, mais cela n’a pas régler ce calvaire. La solution, c’est plutôt la refaire carrément. Par exemple, si tu as des œufs ou une marchandise qui peut se casser, tu risques de perdre beaucoup. Chose qui nous arrive souvent », a regretté Aissatou Diallo, marchande.
Pratiquement, les mêmes cris de cœurs sont entendus dans les autres gares routières. Là également, les usagers de la route Labé – Lelouma parlent d’une « ségrégation » étatique.
« Depuis le temps de Général Lansana Conté, cette route est à son état initial. Même un mètre de goudron notre préfecture n’a pas eu avec le gouvernement actuel. À l’intérieur comme à l’extérieur de la préfecture, tout est laissé pour compte. Aller à Lelouma, il y a trop de montagnes qui constituent un grand obstacle. À l’intérieur de Labé aussi, comme N’djolou, Domby et Fady, les routes qui sont importantes dans la vie économique de la région demeurent impraticables », a ajouté Mamadou Saliou Diallo, un citoyen fréquent sur ce trajet Labé-Lelouma.
Le mauvais état de ces routes, impacte négativement les engins roulants, avec pour conséquences directes le coût élevé du transport. Rencontré, Alpha Bah, conducteur de moto taxi, laisse entendre à notre micro que pour se rendre dans certains quartiers de la ville de Labé, les conducteurs se trouvent souvent dans l’obligation d’augmenter le prix transport.
« Soit 1000 gnf ou 1500 gnf selon la distance, sont souvent augmenter sur le transport habituel. Après les voyages, nous sommes tenus obligés d’aller au garage et au lavage. Nous souffrons vraiment. À cause de cette dégradation poussée, on risque souvent de perdre nos engins qui ne nous appartiennent pas forcément. C’est juste dommage, car nous perdons suffisamment en temps, hormis les dépenses effectuées pour les dépannages que nous faisons quotidiennement», a dénoncé Alpha Bah.
Constat fait par Saifoulaye Diallo, depuis Labé pour lolaplus.org