La Fédération des entreprises culturelles et économiques de Guinée (FECEG), était devant les médias ce vendredi 18 juin 2021, à la maison de la presse de Kipé. A cette occasion, ces hommes de culture ont exposé leurs soucis face à la pandémie de coronavirus, qui a durement touché leur secteur.
Ils ont fait savoir que toutes ces problématiques sont dues au fait que les autorités ont interdit des activités culturelles. Du coup, plus de 6 milliards GNF sont partis en l’air.
« Depuis le début de la crise, des dizaines d’entreprises se trouvent directement impactés par l’annulation des spectacles et ont perdu des sommes considérables évaluées à plus de 6 milliards de nos francs guinéens. Cela sans compter les pertes indirectes liées à l’absence de scènes des artistes, à la perte de revenu des employés du secteur du spectacle vivant et de la musique. A l’absence d’entrées pour nos différentes entreprises et celles de nos fournisseurs (Artistes sonorisateur, restaurateurs, agences de voyage, vidéastes, petits vendeurs, etc.). Tout cela nous l’avons subie et continuons à le subir sans aucune aide même si l’Etat a promis un dédommagement partiel, à une petite partie des entreprises culturelles stoppées dans leur élan par le décret de mars 2021. Nous attendons toujours », a dit Ibrahima Cissé, Ie président de la FECEG.
« Dans le souci de préserver nos entreprises, nos emplois qui nous permettent de subvenir aux besoins de nos familles, nous interpellons l’Etat afin qu’il puisse lever les restrictions qui pèsent sur le secteur du spectacle vivant », ajoute-t-il.
Pour ces hommes de culture, l’enjeu crucial aujourd’hui est de parvenir à minimiser l’impact et l’ampleur de ces pertes dans la durée, à préserver la capacité d’investissement et relancer un secteur déjà laissé pour compte afin de faire rayonner notre culture qui nous est chère.
Sirani Diabaté