Comme toutes les années, le monde a célébré en ce 20 novembre 2020, la journée internationale de l’enfance. A cette occasion, notre rédaction s’est rendue à l’Orphelinat Abou Mangué CAMARA (ORAMAC), pour échanger avec ces enfants.
Situé à Sonfonia centre, l’actuel orphelinat ORAMAG, autrefois ‹‹ I.T.A.V.A- Africa ›› a ouvert ses portes en 2015 et fût rebaptiser en 2020. L’ORAMAC a une capacité d’accueil de 21 enfants dont l’âge varie entre 5 à 16 ans. De nos jours, il (orphelinat) a la charge de 15 enfants dont 3 filles, le tout coordonné par Aly KAMANO.
‹‹ C’est pour permettre aux enfants démunis et ceux orphelins, d’avoir une meilleure vie, d’être scolariser, surtout leur encadrement et éducation, afin de devenir des cadres dans le futur. Parmi ces enfants, nous avons ceux qui ont perdu tout les deux parents (Père et Mère), certains un parent, mais aussi d’autres qui ont tous les deux en vie (parents), mais qui vivent difficilement. C’est là on vient au secours ››, a expliqué Aly KAMANO, coordinateur général du centre d’orphelinat ORAMAC.
Dans ce centre, la scolarisation des enfants reste le souci majeur des encadreurs.
‹‹ Sous le haut patronage de l’international guinéen, Abou Mangué CAMARA et Fatime TRAORÉ, maîtresse en coiffure, tous les 15 enfants sont scolarisés. Nous prions que le seigneur continue à les bénir dans leurs projets respectifs ››, a souhaité M. KAMANO.
Watta CAMARA est orpheline de père et de mère. Aujourd’hui, elle retrouve le confort possible au sein dudit orphelinat. Elle est admise pour la 9eme année au Groupe Scolaire KOSSIRIA. Pour elle, les deux fondateurs représentent ses parents biologiques sur terre.
‹‹ Aujourd’hui, on m’appelle orpheline mais, dans ma tête, je ne pense pas comme les autres. Je pense que je suis comme ces enfants dont leurs deux parents sont en vie grâce à Papa Abou Mangué CAMARA et Maman Fatime TRAORÉ ››, a fait savoir cette adolescente de 13 ans.
Aux dires du coordinateur général, cet orphelinat attire aujourd’hui l’attention des personnes de bonne volonté pour le bonheur des enfants qui y vivent.
Faya M’bella LENO