Situé entre Kountia plaque et kilomètre 36 dans la préfecture de Coyah, ce pont est envahi de nos jours par des ordures. Non loin des parages, une odeur insupportable s’y dégage, surtout en cette saison pluvieuse. Au delà de ces risques liés à la santé, cette situation présente un autre danger lié aux accidents de la circulation.
Ce mardi, 21 juillet 2020, nous avons décidé de faire un tour à cet endroit qui accueille les tonnes d’ordures par jour sous l’œil impuissant des autorités de quartier. Sur place, des embouteillages sont devenus le quotidien des citoyens qui pratiquent ce tronçon.
Sur les lieux, certains conducteurs ont été obligés de faire la queue et d’autres par contre, cherchent à se frayer un chemin coûte que coûte. « Si le gouvernement acceptait de nous aider à réparer cet endroit, ça allait être une bonne chose. Cet endroit nous a fatigués. Surtout quand il pleut abondamment. En partant vers la ville, nous sommes obligés de faire la queue et cela pendant des minutes, voire des heures », a indiqué Vamougnè Sagno, un conducteur de minibus qui circule entre KM36 et Madina.
En dehors des conducteurs des minibus et taxis, ce tas d’immondice représente également une menace pour la santé des usagers.
À en croire Daouda Camara, les eaux de ruissellement transportent chaque fois des ordures sur la chaussée, qui les empêchent de circuler librement. « Nous les conducteurs, n’avons pas les mêmes expériences dans la conduite. Nos engins aussi peuvent être en panne tandis que nous sommes en pleine descente sur cette colline, donc l’accident pourrait être fatal. Et avec cette mauvaise odeur, nous pouvons contracter les maladies », s’est-il inquiété.
Il faut noter que, les usagers ne sont pas les seules victimes de cette situation. Les habitants qui se trouvent contigus à cet endroit, ont interpellé les autorités de Coyah à propos des odeurs nauséabondes émises par ces déchets, mais en vain, nous ont-ils confié.
Conakry, Robert Mellano pour lolaplus.org