Si par le passé, l’hôpital préfectoral de Kissidougou était confronté à d’énormes problèmes dans le traitement du personnel, de nos jours, tel n’est pas le cas. Et pour preuve, depuis le mois de janvier 2020, plusieurs réformes ont été engagées sous l’initiative de la direction préfectorale de la santé, afin de répondre à un certain nombre de besoins liés à l’hôpital.
Dans un entretien accordé ce mercredi, 29 juillet 2020, à notre correspondant sur place, Docteur Karanké Camara, directeur préfectoral de l’hôpital de Kissidougou, est revenu sur certaines réformes engagées par son équipe. « Je vous avoue que depuis 2019, il y a eu des réformes qui ont été engagées au niveau de l’hôpital. Il s’agit entre autres de la création d’une caisse unique, instaurée depuis janvier 2020, la rénovation des toilettes, l’installation de deux climatiseurs dans les deux blocs opératoires, la dotation du secrétariat en panneaux solaires, la mise en fonction des deux ambulances de l’hôpital, l’ouverture d’une unité de néonatale pour la prise en charge des enfants nés avec petits poids,.. », a tout d’abord rappelé ce responsable.
Mais malgré toutes ces réformes, l’hôpital préfectoral ne manque toujours pas de difficultés, comme le souligne Dr. CAMARA.《 Certes plusieurs choses ont été réalisées, mais nous avons des difficultés. D’abord, la cour de l’hôpital est mal aménagée, les bâtiments sont vétustes, la maternité, les urgences sont très mal construites. Quand nous avons des blessés graves, les salles sont envahies de telle sorte que les médecins ne peuvent pas bien travailler », dénonce t-il.
Pour mettre fin à ces manquements, docteur Karanké Camara affiche ses ambitions :《Notre ambition aujourd’hui, est de voir l’hôpital de Kissidougou reconstruit. Quand tu entres, qu’il soit attirant aux yeux de tout le monde. Qu’on trouve un incinérateur, et créer d’autres meilleures conditions de travail pour le personnel. C’est pour vous dire que nos ambitions sont grandes et qu’il faut un soutien. C’est pourquoi, nous lançons un SOS à toute personne de bonne volonté, des ONG, à l’État Guinéen de nous venir en aide pour que cet hôpital soit une référence 》.
Kissidougou, Issa Touré pour lolaplus.org.