A Kissidougou, pendant cette pandémie du covid-19 et à la veille du mois de Ramadan, les denrées de première nécessité deviennent de plus en plus chères. Une situation très embarrassante pour les citoyens de la cité de Kissi Kaba Keita
Rencontrée par notre équipe de reportage, Bintou Kouyaté se dit déçue du comportement des commerçants et souhaite que les prix soient réglementés par les autorités afin de permettre à chaque citoyen, d’avoir de la nourriture pendant le ramadan.
« Franchement, les choses sont chères actuellement. Et de surcroît, nous sommes en période de pandémie à la veille même du Ramadan. Je me demande si certains ont la foi. S’ils ont pitié des autres. Les condiments qu’on avait l’habitude d’acheter à bas prix, ont tous grimpés en prix. C’est le cas par exemple de l’ail qui était à 35.000fg le kilogramme est vendu aujourd’hui à 40.000fg, un paquet de cube magic de 14.000fg est passé à 17.000fg, même chose pour le sel dont 1kg était vendu à 2.500fg, mais aujourd’hui, il s’achète à 4.000fg…je demande donc aux commerçants d’avoir pitié de la population et aux autorités de réglementer les prix sur le marché. Sinon, nous pauvres on ne sait plus quoi faire », a expliqué cette mère de famille.
Comme toujours, les commerçants ne manquent jamais d’arguments pour justifier la flambée des prix des denrées alimentaires. « C’est vrai que tout le monde se plaint aujourd’hui du panier de la ménagère. Mais qu’ils sachent qu’il n’est pas de notre volonté d’augmenter les prix comme ça. Cette hausse des prix des denrées alimentaires est due à la fermeture des frontières guinéennes. Il n’y a aucune importation. Donc, prions tous Dieu qu’on puisse éradiquer cette maladie, le plus vite que possible », précise Djaka Komah,commerçante au grand marché de Kissidougou.
A noter qu’aucune mesure n’est pour le moment prise par la direction préfectorale du commerce de Kissidougou, en ce qui concerne cette hausse des prix sur le marché.
Kissidougou, Issa Touré pour lolaplus.org.