De nos jours, nombreuses sont des jeunes filles qui n’ont pas eu la chance d’être scolarisées à embrasser la coiffure. Interrogées ce jeudi, 20 Août 2020 par le correspondant préfectoral de lolaplus.org à Kissidougou, certaines parmi elles, affirment avoir pratiqué ce métier pour pouvoir subvenir à certains besoins.
C’est le cas par exemple, de la demoiselle Fanta Touré, coiffeuse au quartier Sogbè. Malgré l’amour qu’elle avait pour les études, la jeune n’a pas bénéficié de cet avantage auprès de ses parents. Consciente de cet état de fait, Fanta a préféré la coiffure, un métier qu’elle a aimé depuis à son enfance.
《Je suis dans le regret aujourd’hui de vous dire que mes parents m’avaient pas mis à l’école et je ne sais pourquoi ? En voyant mes amis partir à l’école, j’ai décidé de faire un métier. Et comme je tressais mes amies depuis l’enfance, j’ai donc choisi la coiffure pour ne pas rester sans rien faire. Voilà donc la raison».
S’il est vrai qu’on choisit certains métiers par amour et par passion, Fanta Touré ne regrette pas aujourd’hui son choix. «Franchement, je ne regrette pas d’avoir choisi ce métier. C’est pourquoi je remercie Dieu et mes parents pour leur soutien. Grâce à eux, je parviens à satisfaire mes besoins et parfois ceux de mes parents par rapport à certaines dépenses. Je n’ai certes pas étudié, mais j’ai mon métier qui m’aide à m’en sortir bien.》
À celles qui préfèrent s’asseoir sans rien apprendre, Fanta Touré leur fait une invite. « A mes amies filles, c’est d’étudier. À défaut, apprendre un métier, car le premier mari d’une femme c’est son métier. Tout le monde ne peut pas étudier, mais quand tu as un métier, tu seras indépendante. Donc, il faut que nous filles, acceptions d’apprendre ce qui nous est profitable», a-t-elle conseillé.
À noter que, Fanta Touré est aujourd’hui sans salon de coiffure par manque de moyens et fait tout à domicile. SOS donc pour cette demoiselle courageuse.
Kissidougou, Issa Touré pour lolaplus.org