Depuis l’apparition du coronavirus en république de Guinée, le panier de la ménagère est devenu cher à Conakry et dans les villes de l’intérieur. C’est le cas par exemple de la préfecture de Kissidougou où le prix de certains produits de première nécessité ont connu une hausse. Ici, le kilo de riz net se négocie aujourd’hui entre 6000 fg à 7500 fg en fonction de la qualité. Partout aujourd’hui dans la ville de Kissi Kaba Keita, des gens se plaignent de cette flambée du prix du riz net sur le marché.
Mariame Diawara ménagère, explique les difficultés rencontrées du jour au lendemain « Aujourd’hui, le marché est vraiment difficile. Tout est cher. Imaginez, un kg du riz net qui était à 5000 fg, j’ai été surpris hier quand on m’a dit que le kilo est maintenant à 6500 fg. Pendant que les autres condiments sont chers, c’est encore le prix du riz qui est monté de façon brutale. Je ne sais pas où allons nous? Que devons nous faire nous pauvres ? Le guinéen n’a pas vraiment pitié de son prochain. Pire, les chefs sont conscients de cet état de fait et ne disent rien. Que Dieu sauve nous les pauvres, sinon, ce n’est pas bon », se désole t-elle.
Rencontrées des vendeuses de riz, se défendent. « Monsieur le journaliste, ce qu’on vous a dit est vrai. Un kilo de riz était vendu à 5000 fg et 5500 fg. Mais dans ces derniers temps, le prix du sac est de 320.000fg. Pourtant, on achetait un sac à 300.000fg. Donc, vous comprendrez que ce changement de prix est dû au prix actuel du sac de riz. En plus, quand tu achètes le sac à ce prix, il faut encore payer de l’argent pour le transport des sacs là. Avec ça, nous avons peu d’intérêt. C’est n’est pas de notre faute pour ce qui est de la hausse du prix. Donc, il faudrait l’implication des autorités Guinéennes », a indiqué Djènabou Barry.
Kissidougou, Issa Touré pour lolaplus.org
