Trois établissements scolaires publics viennent d’être fermés par les autorités éducatives de Kissidougou. Une situation qui suscite assez d’interrogations chez les populations. Il s’agit des collèges de Manfran, yalakôrô et de Wondéto. Tous ces établissements sont dans les zones rurales.
Ce dimanche, 10 janvier 2021, votre quotidien en ligne a rencontré la directrice préfectorale de l’éducation de Kissidougou. Ceci pour comprendre les raisons de cette décision.
Mme Bamba Condé a rappelé les motifs de la fermeture de ces écoles.
《 Vous savez, pour qu’un établissement ou une école fonctionne, il ya un certain nombre de critères. Et le premier critère, c’est la présence des élèves. Alors, par rapport aux établissements scolaires fermés, c’est justement le nombre d’élèves qui est très faible ».
Plus loin, la DPE donne d’amples détails
« Je vais commencer par le collège de Manfran. Avant que je ne sois à la tête de la DPE de Kissidougou, cet établissement était fermé. Les élèves qui y étaient, avaient abandonnés les cours pour les mines et jusque maintenant, il ne fonctionne pas. Nous avons également le collège de Yalakôrô. Dans ce collège, depuis 8 ans il n’y a que 8 élèves. Voyez un personnel enseignant qu’on envoie pour 8 élèves. Mais nous avons accepté de maintenir les enseignants jusqu’à l’année dernière. Au collège Wondéto également, on a constaté qu’il ne fonctionnait pas du tout. Vers la fin d’année académique 2019-2020, il n’y avait que 18 élèves. Ceux-ci avaient été pris en charge par les encadreurs du collège de Yendè et finalement ils y sont restés. Alors cette année, le principal est resté porté disparu jusqu’à l’ouverture des classes. Donc, on était contraint de fermer ces établissements au profit d’autres pour ne pas continuer à faire un gaspillage de ressources. C’est ainsi que les enseignants de ces établissements ont été redéployés dans d’autres écoles où le besoin se faisait sentir », a expliqué Mme Bamba Condé.
À la question de savoir, à quand la réouverture de ces établissements, elle répond.
《Les raisons de fermeture de ces 3 trois établissements étant connues, pour leur réouverture, il faut une large sensibilisation dans les communautés. Et pour cela, il faudrait l’implication des responsables, sages, religieux desdites communautés mais aussi, des partenaires qui nous accompagnent. Autre chose, nous attendons que les autorités mettent à notre disposition des enseignants pour un bon fonctionnement de ces écoles》.
Issa Touré