Dans le cadre de la lutte contre le coronavirus en République de Guinée, le chef de l’État a pris une série de mesures dont la fermeture des lieux de loisirs. Depuis la rentrée en vigueur de ces mesures, le personnel de certaines boîtes de nuit traversent un calvaire. C’est le cas de Monsieur Oumar Leno, manager général de la boîte “Parisiana “de Kissidougou.
Selon lui, avant le COVID-19, leur vie était aisée, mais avec la période coronavirus, ils vivent dans une situation très précaire avec calvaire. « Merci lolaplus.org de m’avoir donné cette opportunité de parler de notre situation. Sans vous mentir, avant la maladie appelée coronavirus, tout allait bien. La clientèle était bonne, la boîte ouverte à tout moment et les clients étaient satisfaits ainsi que nous personnel. Mais,depuis l’apparition de cette maladie avec la fermeture des lieux de loisirs, nous vivons dans une situation difficile. Nous ne parvenons pas à payer nos loyers aujourd’hui, les stocks de boissons que nous avons, arrivent bientôt à expiration. L’EDG, ne nous fournit plus en courant et le bailleur de la boîte nous fatigue pour le problème d’avance de loyer. On se demande, qui satisfaire et quoi faire ?》s’interroge t-il.
À la question de savoir, comment ils parviennent à joindre les deux bouts, monsieur Leno répond. « Comme je l’ai dit, nous sommes dans une situation difficile. Mais, on se débrouille par tous les moyens afin de satisfaire certains de nos besoins. Aussi, certains clients nous font des gestes parfois ainsi que certaines personnes de bonne volonté », a t-il précisé.
Pour le moment, la ville de Kissidougou n’a pas encore enregistré de cas positifs au covid-19, Oumar Leno invite les autorités à rouvrir les boîtes de nuit . « Je peux vous rassurer que kissidougou a été une ville exemplaire dans le respect des mesures édictées par les autorités contre cette pandémie et jusqu’à présent, elle n’a enregistré aucun cas. Donc, j’invite les autorités Guinéennes à penser à nous, à notre situation, pour rouvrir les boîtes de nuit, sinon, on ne sait pas que faire », plaide ce gérant.
À noter que si rien n’est fait pour la réouverture des boîtes de nuit, certains travailleurs se verront expulser par des concessionnaires pour faute de payement du loyer.
Kissidougou, Issa Touré pour lolaplus.org
