Depuis un certain temps, nous assistons à la rareté des billets de 100 fg, dans la circulation commerciale. Ils ne semblent plus satisfaire la population guinéenne dans leur besoin d’échange. Dans les marchés tout comme dans le domaine des transports, ces billets deviennent un véritable casse-tête pour les citoyens de Kissi Faramaya.
Si autrefois, les billets de 100fg, servaient à acheter les bonbons, les eaux minérales, les biscuits et autres aliments, force est de constater qu’aujourd’hui, ils (billets de 100fg) représentent un lourd fardeau à faire passer ou à faire accepter surtout lorsqu’il s’agit des conducteurs de taxi-motos ou entre les consommateurs et commerçants dans les marchés.
Interrogé, ce citoyen se dit surpris du comportement des conducteurs de taxi-motos qui refusent de prendre les billets de 100fg dans le transport. « hier jeudi, à ma descente du taxi, j’ai tendu les billets de 100fg au conducteur, il ne fallait pas. Il a refusé catégoriquement et on a trop discuté. Il a fallu l’intervention des passants pour qu’il accepte l’argent. Depuis ce acte , je ne prends plus ces billets avec quelqu’un et ne donne plus à quelqu’un d’autre pour éviter les problèmes », témoigne Mamady Cissé.
Cette commerçante rencontrée, souligne que le problème n’est point avec les billets, mais plutôt leurs valeurs marchandes. « Si tu vois que je ne prends pas ces billets, c’est que les gens refusent de les prendre. Il n’y a pas quelque chose qu’on puisse gagner avec 100fg. Personnellement, je n’ai pas un article ici dont son prix est à 100fg. Tout commence par 500fg. Sinon , personne ne refuse l’argent »,souligne Madame Aïcha Kallé, commerçante au marché Lofè kourani de kissidougou.
À noter que ce vendredi, Taliba Keita, directrice préfectorale du commerce de Kissidougou, a fait une mise en garde contre toute personne qui refuserait de prendre les billets de 100fg.
Kissidougou, Issa Touré pour lolaplus.org.