L’armée congolaise est souvent pointée du doigt par le Bureau conjoint des Nations Unies pour les droits humains qui lui attribue des exactions graves.
Ce bureau de l’ONU espère que cette nouvelle école d’officiers aidera à améliorer le niveau général des troupes.
“La mise en place d’une école de guerre va permettre davantage de former les officiers et de les équiper en termes de connaissances et de savoir-faire de manière à avoir un meilleur niveau de commandement et de contrôle sur les troupes. Il est important d’assurer la discipline dans les troupes et ce qui permettra aussi d’améliorer le comportement sur le terrain, c’est-à-dire, d’avoir une influence aussi sur le niveau de respect des droits de l’Homme“, a affirmé le directeur de l’organisation en RDC, Abdoul Aziz Tioye.
Penser résoudre les problèmes de l’est
Pendant ce temps les massacres et autres tueries se poursuivent notamment dans l’est du pays. Une partie du pays où la population se sent livrée à elle-même.
En Ituri, on salue la mise en place de l’école de guerre. Mais beaucoup préfèrent des solutions immédiates.
“L’école de guerre ne peut pas résoudre le problème qu’on a ici. Dans l’immédiat, on a besoin d’assistance. Dans l’immédiat, on a besoin que la guerre s’arrête. L’école de guerre va commencer à former les gens pendant que l’Ituri est déjà vidé de sa population ? Nous avons besoin d’une intervention rapide et urgente afin de mettre fin aux massacres de la population en Ituri, a exigé Dieudonné Lossa Dhekana, président de la société civile de cette province du nord-est de la RDC.
SOURCE : DW