Le massage kinésithérapie est un métier paramédical peu connu par bon nombre de personnes en République de Guinée. Pourtant, cette pratique a une grande importance pour la santé humaine. Rencontré ce samedi 13 août 2022, au quartier Camayenne dans la commune de Dixinn, ce jeune homme du nom d’Ansoumane Camara, âgée de 18 ans pratique ce métier depuis quelques années.
Dans un entretien accordé à notre rédaction, il a largement expliqué, pourquoi il a décidé d’embrasser cette profession médicale.
<< J’ai embrassé ce métier depuis l’enfance, parce que j’aimais masser mes grands-parents. J’ai vu un jeune homme dans la sous-préfecture de kamsar qui exerçait le même métier, et qui était très sollicité par les connaisseurs du métier. Je me suis dit alors que ça en valait la peine puisque je n’étais pas le seul, et petit à petit c’est devenu une passion pour moi. Je sais pertinemment, c’est un métier qui n’est pas trop considéré en Guinée comparativement aux autres pays développer. Mais j’y crois, et je veux atteindre les objectifs que je me suis fixés. C’est ainsi que j’ai commencé à masser toute personne qui se présentait devant moi, qu’elles veulent où pas : (enfants, vielles personnes, les joueurs dans les différents clubs, cultivateurs…), fréquenté les cafés bars, et quelques hôtels de kamsar. Et c’est à travers ces hôtels j’ai eu une opportunité de suivre une formation d’une année (2018_2019) en massage technique dans le centre “SPA de kamsar” accompagné d’une attestation. C’est après ça je suis venu sur Conakry et continuer à faire les mêmes routines jusqu’à ce que je tombe sur un malade qui avait un mal de dos, qui, grâce à Dieu et par mes compétences a fini par retrouver sa santé. Et par son aide, j’ai commencé à travailler dans un hôtel sur place. C’est quelque chose qui me rapporte c’est vrai, mais puisque ce n’est pas l’objectif, et je compte aller plus loin. C’est-à-dire être connu dans ce domaine, avoir des clients, montrer aux citoyens guinéens que le massage technique est d’une importance capitale dans la santé humaine. Bref, je souhaite être un grand entrepreneur dans ce métier et être international. >> a-t-il fait savoir dans un entretien accordé à notre rédaction.
Nsira Sylla pour lolaplus
