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Friday 1 November 2024

Kindia: Les déguerpis du centre commercial sans loya bravent la pluie à la recherche du quotidien.

Cela fait pratiquement 9 mois qu’ils ont été déguerpis du centre commercial sans loya par l’Etat guinéen.  Les mille cinq cent opérateurs économiques concernés par cette opération de déguerpissement peinent toujours à trouver un endroit idéal pour exercer leurs commerces.   

= Nous avons été déguerpis du centre depuis très longtemps, et comme vous voyez, nous sommes là, on ne fait rien, pas de place, des fois on se débrouille quand il pleut, nous sortons quelques-unes de nos marchandises pour pouvoir nourrir nos familles, nous souffrons vraiment aujourd’hui, que le président ait pitié de nous, qu’il nous pardonne.  Aujourd’hui dans le périmètre du centre, les déguerpis sont venus s’installer en bordure de route avec tout le risque que cela représente, quand il pleut, nous mettons nos marchandises à l’abri.  Au total plus de 1 500 opérateurs économiques sont concernés par cette opération de déguerpissement du centre commercial sans loya de kindia. = s’explique Ousmane Barry une des victimes

Durant toute la saison sèche, les déguerpis du centre commercial sans loya ont exercé leurs commerces dans la plus grande souffrance. Le soleil et la pluie constituent ces derniers temps, leur principal quotidien et par faute de place, le chiffre d’affaire de ces victimes a chuté de 80 pourcent. Selon le président de la chambre préfectorale du commerce, de l’industrie et de l’artisanat de kindia, plus de mille cinq cent opérateurs économiques sont directement touchés par cette opération de déguerpissement, une décision de l’Etat guinéen qui joue énormément aujourd’hui sur les victimes.

= Nos opérateurs économiques sont dans une situation délicate.   Ils sont confrontés à un problème de place, par ce que nous sommes victimes de déguerpissement dans le plus centre commercial de notre commune urbaine depuis le 11 novembre 2020. Aujourdhui, nos opérateurs économiques qui importent, qui exportent des denrées de première nécessité et de tout produit n’ont pas là où mettre leurs marchandises, il faut que l’Etat pardonne. = martèle Ousmane Baldé Bodjé président de la chambre préfectorale du commerce   industrie et de l’artisanat de kindia

Pour leur permettre de très vite reprendre leurs activités, les victimes plaident auprès du chef de l’État, elles lui demandent de revenir sur sa décision pour le bonheur de toute la population de kindia, car ce centre est le vrai poumon de l’économie de kindia en terme de recettes.

Aboubacar Sylla.

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