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Friday 1 November 2024

Kindia/ fête l’Aïd-el-Fitr : des femmes commerçantes se plaignent de la rareté des clients

La pandémie du Coronavirus qui frappe la Guinée depuis le mois de mars dernier continue d’impacter négativement les différents secteurs d’activités. Une réalité qui affecte les commerces, à l’approche de la fête de l’Aïd-el-Fitr. Face à cet état de fait, elles sont nombreuses, ces vendeuses d’habits, qui se plaignent  de la rareté de la clientèle.

Au marché Wambelen par exemple, se trouve le plus grand hangar de la capitale des agrumes où on peut trouver les Basins locaux, les Léppi et Kendéli. Là, les vendeuses de ces tissus locaux dénoncent le manque de clients.

« Ici, le prix n’a pas varié par rapport à l’année dernière. Parce qu’on vendait les Basins 3 pagnes à 100 jusqu’à 130 000, aujourd’hui,  Léppi de Labé  est entre 180 à 200 mille 3 pagnes, Kendéli d’ici 70 milles 2 pagnes. Cette année aussi c’est la même réalité, mais il n’y a pas d’acheteurs. Avant, les clients pouvaient commander le Léppi d’un peu partout à travers la Guinée, et on nous envoie l’argent, mais cette année coronavirus nous a rendu la vie difficile», explique Mariam Diallo vendeuses de léppi.

Pour cette autre vendeuse, l’installation des barrages entre Kindia- Conakry  impacte négativement les activités.« A vrai dire,  depuis la confirmation de coronavirus  dans le pays, nous avons vu la clientèle se réduire. Nous vendeuses des tissus locaux, nous sommes vraiment impactées par la pandémie. Les barrages aussi nous fatiguent tellement. On n’a même du mal à s’exprimer devant les journalistes, car ça ne change rien. Nous sommes là désespérées parcequ’on ne connaît pas un autre métier », dénonce Marie  Djanna Soumaré vendeuse de Bazin et kendéli. 

Rencontré en train d’acheter les habits de fête, Mohamed Kadiatou Soumah a indiqué que le marché est cher. « Les prix ne font que grimper ici à Kindia. À cause de Coronavirus, nous vivons difficilement et les problèmes ne font qu’’augmenter. Je suis venu pour acheter des habits de fête  pour mes enfants, mais ce n’est pas du tout facile, car les choses sont chères et la conjoncture est là aussi. Un seul pantalon pour mon enfant de 4 ans elle me dit que c’est 100 mille francs guinéens et  j’ai 4 enfants», a souligné le citoyen Soumah venu de Samoréya, sous-préfecture de Damakania.

Il faut rappeler qu’en dehors de la rareté des clients  et la cherté des articles à Kindia, il est aussi important de souligner que dans les salons de coiffures et des ateliers de couture, la clientèle se fait aussi rare. 

Kindia Aboubacar Sylla pour Lolaplus.org 

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