La pandémie de coronavirus fait des répercussions négatives dans plusieurs secteurs du pays. Et pour limiter sa propagation dans le milieu scolaire, les autorités Guinéennes à travers le ministère de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle et celui de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, ont décidé de fermer les écoles sur toute l’étendue du territoire Guinéen jusqu’à nouvel ordre. Conséquences, des enseignants du privé à Kindia se trouvent dans les conditions économiques déplorables car, il est difficile pour eux aujourd’hui de joindre les deux bouts.
Rencontré ce Samedi 04 Avril 2020, par notre correspondant sur place, Alpha sylla professeur de Mathématique dans une école privée de Kindia , est revenu sur leurs conditions de vie après cette fermeture des établissements scolaires et universitaires en Guinée.
« Les enseignants du privé, nous sommes vraiment dans une situation compliquée. Contrairement à ceux du public, nous sommes payés en fonction de nos prestations, autrement dit par heure. Moi qui vous parle, je suis marié et c’est dans ça je parviens à nourrir ma famille, mais je jure ces derniers temps je ne sais quoi faire, actuellement je contracte beaucoup de dettes, mais nous espérons que ce virus va passer vite sinon, nous sommes mal barrés », a fait savoir Alpha Sylla.
Conscient de la situation que traversent des enseignants du privé aujourd’hui, Mohamed Savané, directeur de ladite école, a annoncé que sa direction tiendra compte de ça dès la reprise des cours.
« Actuellement, nous ne sommes pas en mesure de payer nos enseignants, par ce qu’ils ne sont pas en activité. C’est quand ils donnent cours aux enfants, les parents d’élèves payent et nous aussi nous les payons à notre tour. C’est comme ça, ça fonctionne dans les écoles privées , mais à la reprise des cours, on verra comment compenser les pertes enregistrées pendant cette période difficile », a-t-il indiuqué.
Depuis kindia, Aboubacar sylla pour Lolaplus.org