L’augmentation du prix des denrées de première nécessité sur le marché guinéen pendant le mois de pénitence, ne date pas d’aujourd’hui. Dès les premiers pas du ramadan de cette année, les produits de grande consommation tels que, le riz, le sucre, l’huile (…), connaissent déjà une augmentation vertigineuse, pendant que ça ne travaille pas au pays. Face à cette situation, les fidèles musulmans n’ont qu’une seule et unique option, celle de remuer terre et ciel afin de survivre.
« L’huile qu’on avait l’habitude de revendre à 230 milles francs guinéens, on le vend actuellement à 240 milles. Les sacs de riz de caroline qu’on achetait avant à 270 milles est monté de nos jours à 285 mille FG. Quand au sac de riz Bengladesh, on le vendait à 290 mille mais maintenant on le revend à 310 mille. C’est seulement le prix du sucre qui n’a pas varié », a expliqué Alpha Oumar Diallo, commerçant rencontré ce lundi matin.
Après l’achat de son sac de riz, Mohamed Lamine Djoubaté, un fidèle musulman, a aussi déploré cette hausse exponentielle des prix des denrées alimentaires sur le marché, surtout en cette période de crise sanitaire.
« Les prix sont vraiment exorbitants. Franchement ça dépasse même la limite. Le mois passé, j’ai acheté ce même sac de riz à 275 mille. Mais aujourd’hui, c’est 300 milles FG, soit une différence de 25 milles fg. Où va la guinée ? », S’est-il interrogé.
Pour l’instant, au regard de toute cette flambée du prix des produits de grande consommation à Kindia, de nombreux commerçants estiment que cette situation s’explique par deux facteurs: la hausse du prix des devises et la multiplication des taxes de dédouanements, ceci comme pour dire qu’ils n’augmentent pas les prix comme bon leur semble.
Kindia Aboubacar Sylla pour lolaplus.org