Ce mardi 13 juin 2023, le directeur régional de l’information et de la communication a présenté le bilan de sa première année de service à la tête de ladite direction de l’information et de la communication.
Dans la salle de conférence du gouvernorat de Kankan, Mamady Kansan Doumbouya a fait le point de son bilan devant un parterre de journalistes, les autorités régionales et une association.
Selon Mamady Kansan Doumbouya, sa nomination à la tête de cette direction a permis de faciliter la rencontre entre Madame la Ministre de l’information et de la communication d’alors avec les associations de presse et les hommes de médias de Kankan.
Après l’étape de Kankan, la préfecture de Siguiri a fait l’objet d’une visite similaire par la patronne du Ministre de l’information et de la communication. “Avec les journalistes de cette localité. Ces rencontres ont permis à Madame la ministre de toucher du doigt toutes les difficultés qui minent l’exercice de la profession. Preuve que la presse privée est au cœur de la politique gouvernementale, après la remise de la maison de la presse de Conakry et de Nzérékoré, ce fut le tour de Kankan de bénéficier la sienne grâce aux efforts conjugués du Gouverneur de la région, la Direction Régionale de l’information et de la communication et le syndicat de la presse professionnelle de Guinée qui a été associé à l’identification dudit local. A date, une synergie d’action entre le ministère de l’information et de la communication, l’association de la maison de la presse de Guinée et les hommes de media de Kankan est en cours pour équiper cet édifice d’une importance capitale pour le paysage médiatique de la région”.
En plus de ces acquis, le directeur régional de l’information et de la communication a révélé les difficultés que rencontrent les hommes de médias de la savane guinéenne.
“En ce qui concerne les conditions d’exercice du métier de journaliste, le constat révèle que très peu de journalistes sont salariés et dotés d’un contrat de travail délivré par leurs employeurs, faisant d’eux des bénévoles manquant de ressources pourtant indispensables pour le bon exercice de leur métier.. A ces difficultés se greffe le manque de courant électrique pour alimenter les medias qui constitue un véritable goulot d’étranglement pour leur épanouissement”a-t-il révélé.
Tout en ajoutant qu’au cours de cette année, la DRIC a organisé une formation en techniques d’interview à l’intention d’une trentaine de journalistes stagiaires et étudiants de la presse universitaire aussi bien à Kankan qu’à Faranah, conclu M Doumbouya.
Djétenin Condé Lolaplus.org
